20/02/2025

En ce moment, par exemple


 

En ce moment, par exemple, en 1984 (si c’était bien 1984) l’Océania était alliée à l’Estasia et en guerre avec l’Eurasia. Dans aucune émission publique ou privée il n’était admis que les trois puissances avaient été, à une autre époque, groupées différemment. Winston savait fort bien qu’il y avait seulement quatre ans, l’Océania était en guerre avec l’Estasia et alliée à l’Eurasia. Mais ce n’était qu’un renseignement furtif et frauduleux qu’il avait retenu par hasard parce qu’il ne maîtrisait pas suffisamment sa mémoire. Officiellement, le changement de partenaires n’avait jamais eu lieu. L’Océania était en guerre avec l’Eurasia. L’Océania avait, par conséquent, toujours été en guerre avec l’Eurasia. L’ennemi du moment représentait toujours le mal absolu et il s’ensuivait qu’aucune entente passée ou future avec lui n’était possible.

George Orwell - 1984

15/02/2025

Opposite Side


Walter Richard Sickert - The Music Hall ou The P.S. Wing in the O.P. mirror, 1889

 

P.S. Wing, c'est le Prompt Side, le côté cour, et O.P. Wing, l'Opposite Side, côté jardin, où on voit l'artiste, dans le miroir. Sickert, tout comme Degas qu'il connaissait bien, est un maître du décadrage.

La scène se déroule à l'Old Bedford Music Hall, Camden street.

 

 
 

14/02/2025

Dessine-moi un spectacle


Walter Bayes - Oratio obliqua, 1918
Manchester Art Gallery 
 
 
 
Oratio obliqua, c'est le style indirect, en latin, ce qui a probablement à voir avec la position de l'artiste, sur le côté (1), dépeignant le spectacle. Mais aussi peut-être avec un art, la peinture, aux prises avec un autre art - le cinéma.
 
(1) Un procédé qu'affectionnait Sickert, que Bayes connaissait bien.

13/02/2025

La dystopie n'est plus ce qu'elle était


 

 

Jusqu'ici une certaine paresse intellectuelle me poussait à classer les bouquins de ce genre dans les dystopies climatiques. Certains  événements récents m'obligent à changer cette habitude. Non, le réel va beaucoup plus vite...

 



...et les romans ont du mal à courir après. Verrai-je un jour Le déluge (1) dans le rayon Romans optimistes (2) de ma librairie préférée ? Une chose est sûre, le grand show technofasciste n'a pas fini de nous étonner, voire de nous inciter à la réflexion.
 
 
 
(1) Pas mauvais, au demeurant. Selon une expression consacrée, il se lit comme un roman. Le gars vit à Los Angeles et dans le livre il brûle la ville, entièrement, de la page 421 à la 453.
 
(2) Oui, ils en ont un, il faut bien vivre, mais ils préfèrent écrire ça en haut du casier, plutôt que feel-good lit.

12/02/2025

L'art au travail, et sans : Horton


Percy Horton - Postman, 1926
 

 

Percy Horton - Unemployed man
Sheffield Museums

11/02/2025

All unquiet on the Western Front


Terence Davies - Benediction / Les carnets de Siegfried, 2021
 
 
 
 
Vu enfin hier soir, et T.D. va nous manquer encore plus. 
 
L'occasion de rappeler qu'une bonne partie de l'œuvre sassoonienne, notamment les poèmes, est librement accessible par là. En français, à ma connaissance seul
 
 

 
a été traduit, la dernière fois par ici.

10/02/2025

L'art de la fenêtre : d'hiver


Jef Bourgeau - Winter's Window, n.d.
Aquarelle
 
 
Throughout the afternoon I watched them there,
Snow-fairies falling, falling from the sky,
Whirling fantastic in the misty air,
Contending fierce for space supremacy.
And they flew down a mightier force at night,
As though in heaven there was revolt and riot,
And they, frail things had taken panic flight
Down to the calm earth seeking peace and quiet.
I went to bed and rose at early dawn
To see them huddled together in a heap,
Each merged into the other upon the lawn,
Worn out by the sharp struggle, fast asleep.
The sun shone brightly on them half the day,
By night they stealthily had stol’n away.

 

John Nash - The garden under snow
Huile sur toile 
 
 
And suddenly my thoughts then turned to you
Who came to me upon a winter’s night,
When snow-sprites round my attic window flew,
Your hair disheveled, eyes aglow with light.
My heart was like the weather when you came,
The wanton winds were blowing loud and long;
But you, with joy and passion all aflame,
You danced and sang a lilting summer song.
I made room for you in my little bed,
Took covers from the closet fresh and warm,
A downful pillow for your scented head,
And lay down with you resting in my arm.
You went with Dawn. You left me ere the day,
The lonely actor of a dreamy play. 
 
Claude McKay - The Snow Fairy, 1922 (in Harlem Shadows)
 
 
 

09/02/2025

Ronde de nuit : Camberwell


David Hepher - Camberwell Flats by Night, 1983
Guildhall Art Gallery
 
 
 
Dans la vieille maison de droite, à la troisième fenêtre du dernier étage, quatre fantômes qui furent un jour résidents de Camberwell prennent un thé fuligineux. Karl Marx, Enid Blyton et Ida Lupino discutent à bâtons rompus des rapports entre le capitalisme, la littérature pour enfants et le cinéma. Karl et Enid s'engueulent, Ida tente de les réconcilier. Dans un coin de la pièce, Muriel Spark prend des notes qui s'effacent au fur et à mesure qu'elle les écrit. Les résidents des nouveaux flats, en face, ne se doutent de rien, bien sûr.
 
 
 
Muriel Spark a écrit
 
 
 
alors qu'elle vivait à Camberwell, en 1959. Karl Marx, en revanche, n'y a habité que deux mois en 1855, mais cela a dû lui laisser un souvenir impérissable, puisqu'il revient hanter l'endroit. Quant à Ida Lupino, elle est née à Camberwell, tout comme Enid Blyton - on sait à quel point les spectres sont marqués par leur prime enfance.
 
Laissons-les à leurs controverses, mais avant de nous éclipser, remarquons, voletant au-dessus de leurs ectoplasmes, le plus gracieux des habitants de ces lieux, Nymphalis Antiopa appelé

 
 
 
Camberwell Beauty par les Anglais, qui l'ont découvert ici même, en 1746.

08/02/2025

À saisir


Dirk Nijland - 3 Voor 10, ca 1920 
Lithographie

L'art de la rue : Guermachev


Mikhaïl Markionovitch Guermachev - Le vieux Moscou, rue Arbat, nd
 

 

Ah, et à propos de l'Arbat, justement, déjà.

07/02/2025

C'est la fin de l'été


Kino - Кончится лето / L'été se termine
Mis en ligne par Omnistar East
 
 
...et ce n'est pas sur la plage. Moscou, 4 octobre 1993, après un été tendu. Les images sont (en partie) celles de l'assaut contre le Parlement russe. Ce qu'on désigne par euphémisme comme la crise constitutionnelle de 93 fut en fait un putsch présidentiel appuyé par une partie de l'armée, contre un parlement incendié à coups de canon par les chars T80 de la division Tamanskaïa. Des scènes de guerre civile et un bilan estimé entre 150 et 1500 morts (1).
 
On entend L'été se termine (2), une des plus belles chansons de Viktor Tsoï, qui était mort un peu moins de trois ans plus tôt, en Août.
 
(1) Pour ceux qui voudraient se pencher là-dessus en détail, voir par exemple ici.
 
(2) On en trouvera une traduction en français par ici. La chanson est reprise dans le film de Serebrennikov, Leto.

06/02/2025

05/02/2025

Quinzaine du spectacle (15 et fin) : Les entrées


Xavier J. Barile - 42nd St. Nocturne, 1953

 

 

C'est l'Apollo, 223 42ème rue Ouest, et il a été démoli en 1996. En 53 donc, on y projetait...


 
...Otto Preminger - The Moon is blue, 1953, Trailer
Mis en ligne par TheViewMonster

 

 

The Moon is blue (1) - qu'on peut voir en entier par ici mais sans sous-titres -  fut mis en scène deux fois par Preminger, la première au théâtre en 1951, la seconde au cinéma en 53. Le film dut affronter la censure et l'hostilité de la Legion of Decency catholique, suite à des entorses au Code Hays. La victoire de Preminger et la diffusion uncut du film fut une des premières victoires contre la bigoterie de la MPAA.

Le scandale fit évidemment du film un énorme succès, aidé par une publicité soigneusement calibrée, comme on le voit sur la marquise du cinéma : spiced with more than a dash of sex...

En fait, les accrocs faits au Code se limitaient au vocabulaire, on prononçait les mot virginité ou enceinte. Ce n'était pas la dernière fois que la censure et la pub allaient danser leur tango.


(1) Voir une critique plus détaillée par ici. Je m'inscris cependant en faux : le film est excellent si on le considère comme un des derniers feux de la screwball comedy.

04/02/2025

La quinzaine du spectacle (14) : L'estrade, et de l'action, enfin


Gabriel Jacques de Saint-Aubin - La parade du boulevard, 1760
Huile sur toile
National Gallery, Londres

03/02/2025

La quinzaine du spectacle (13) : La magie




 

Harry Kellar (1849-1922), né Heinrich Keller de parents émigrants allemands, fut un des prédécesseurs de Houdini. Il est souvent cité comme l'inspirateur du personnage du Magicien d'Oz dans le livre de Lyman Frank Baum. Son tour le plus célèbre était La lévitation de la princesse Karnac.





 


02/02/2025

31/01/2025

La quinzaine du spectacle (10) : Les masques


Lavinia Schulz  & Walter Holdt - Insektentänzer / Danseuse-insecte, 1924, du spectacle Die Maskentänzer / Les danseurs à masques
Photographie de Minya Diez-Dührkoop

 

 


Lavinia Schulz & Walter Holdt - Toboggan Frau / Femme Toboggan, 1924
du spectacle Die Maskentänzer / Les danseurs à masques 
Modèle 3D à partir d'une photographie de Minya Diez-Dührkoop 
 
 
Lavinia Schulz et Walter Holdt se produisaient entièrement couverts des costumes qu'ils avaient créés pour leurs danses, qui pouvaient inclure coups mutuellement portés, injures et obscénités.
 
Six mois après la séance de photos pour Diez-Dührkoop, Schulz tua Holdt d'un coup de revolver avant de se suicider. Les costumes furent stockés au Musée des Arts Décoratifs de Hambourg où ils restèrent oubliés jusqu'en 1988.
 
Sur eux, on en apprendra plus ici ou .

 

30/01/2025

28/01/2025

27/01/2025

La quinzaine du spectacle (6) : La pantomime


Marcel Marceau - Bip au cirque, 1983
Lithographie

 

 

 
Marcel Marceau  
Mis en ligne par Capuseen
 
 
M. Chat - On n'a pas suffisamment réfléchi sur le rapport entre la télévision et la pantomime.

Mme Chat - Pourquoissa ?

M. Chat - Ces derniers temps, quand je coupe le son, je comprends quand même.

Mme Chat - Tu est devenu médiatélépathe ?

M. Chat - Peut-être. Ou bien c'est que le massage s'est récemment simplifié.

26/01/2025

La quinzaine du spectacle (5) : Le suspense


Alfred Hitchcock - Sabotage / Agent secret, 1936

 

Le cinéma de Karl Verloc. Un film sur la terreur (1). Mais le grand roman d'où il est adapté...

 

 

 Joseph Conrad - The Secret Agent, 1907

 

...n'est pas le premier grand roman sur la terreur.

 

 

Fiodor Dostoïevski - Бѣсы / Les démons (ou Les possédés), 1873

 

 


 (1) Si, à la place du mot terrorisme, on emploie celui de terreur, on élève d'un cran le débat, me semble-t-il. Le terrorisme vient toujours d'ailleurs. La terreur, nous en portons déjà un morceau en nous.

25/01/2025

La quinzaine du spectacle (4) : Le retard


Albert Guillaume - Les retardataires, 1914 
Musée Carnavalet

 

 

Notez que, l'année où ce tableau a été peint, l'essentiel du spectacle c'était ça, et il en resterait pour les retardataires.

24/01/2025

23/01/2025

La quinzaine du spectacle (2) : Le duo


Charles Giron - Le trapéziste et le clown

 

 

 

Et pendant ce temps-là : sur un tout autre sujet et pour les amateurs de Bois Vian, un intéressant article sur les moyens de transport dans l'Automne à Pékin

 

22/01/2025

La quinzaine du spectacle (1) : Viens voir les éléphants, ils ont de la mémoire...


Robert Riggs - Elephant Act, 1935
Lithographie

 

 

Mme Chat - Houlà, quinze jours ?

M. Chat - Oui, que pouvons-nous faire d'autre, nous allons avoir droit à deux semaines d'ouverture du Grand Show Technofasciste. On pourrait relire pour la quinzième fois Guy Debord, mais autant aborder le spectacle sous un autre angle, regardons des images...

Mme Chat - Oh oui, des images...

21/01/2025

Ronde de nuit : Mike Howat, encore

 

 
Mike Howat - Under Aquarius 
Acylique sur panneau


Mike Howat - Day 13
acrylique sur panneau


20/01/2025

C'est nous qui vivons dans un rêve


Mme Chat rencontre un Yōkai
Makiko Furuichi - Rattraper le pain perdu, Artothèque de Caen, jusqu'au 15 février 2025

 

 


Makiko Furuichi explique que ce
Yōkai est inspiré d'une nouvelle de Ray Bradbury, La corne de brume, où deux gardiens de phare voient apparaître... 

nous étions tous deux seuls dans la haute tour et là-bas, devant nous, encore assez loin, il y avait un remous, suivi d’une vague, et quelque chose qui s’élevait dans un bouillonnement d’écume. Tout à coup, à la surface glacée de la mer, une tête parut, une grosse tête sombre avec des yeux immenses ; puis un cou. Venait ensuite – non pas un corps mais le cou interminable, encore et toujours. La tête se dressait à présent à quarante pieds au-dessus de l’eau sur un cou frêle, beau et sombre. C’est alors seulement que peu à peu, le corps sortit de la mer, pareil à une petite île de corail noir, couverte de coquillages et de crustacés. Enfin, on vit ondoyer une queue. En tout, de la tête au bout de la queue, j’estime que le monstre devait avoir quatre-vingt-dix à cent pieds.

Ray Bradbury - The Fog Horn / La corne de brume, 1950 - trad. Richard Négrou sous le titre La sirène, in Les pommes d'or du soleil, Denoël éd. 1956

 

...un monstre des profondeurs qui répond encore et toujours à l'appel de la corne de brume.

— Ça crie comme une bête, n’est-ce pas ? » McDunn opina de la tête pour lui-même. « Une grosse bête solitaire, hurlant à la nuit. Debout au seuil de dix millions d’années, appelant vers les profondeurs : je suis là ! Je suis là ! Je suis là ! Et les profondeurs vont répondre, oui, elles vont le faire. (...) Depuis des années, Johnny, ce pauvre monstre vit en rampant, loin d’ici, à vingt lieues de profondeur peut-être, attendant que sa vie s’achève ; car elle a peut-être un million d’années, cette créature. Penses-y un peu, attendre un million d’années ; pourrais-tu attendre si longtemps ? (...) et à présent tu es seul, tout seul, dans un monde qui n’est pas fait pour toi et où tu dois te cacher. Mais le chant de la Sirène arrive jusqu’à toi puis s’en va, revient, puis repart, et tu te dresses au fin fond boueux des profondeurs et les yeux grands ouverts comme les lentilles d’un énorme objectif, tu te mets à avancer lentement, lentement, car tu as sur tes épaules tout l’immense poids pesant de l’Océan.

Le monstre était à présent à une centaine de pieds seulement, échangeant des cris avec la Sirène. Et la lumière créait entre eux comme un lien : les yeux du monstre étaient tour à tour de feu, de glace, de feu, de glace (...) — C’est ça la vie, dit McDunn. Attendre toujours quelqu’un qui ne revient pas. Aimer toujours plus quelqu’un qui vous aime toujours moins. Et au bout d’un certain temps arriver à vouloir le tuer pour qu’il ne puisse plus vous faire souffrir.

 

Dans la même salle on fait d'ailleurs d'autres rencontres...


 
Meeting, 2021

 

...voire des auto-rencontres.

 


 

Après tout, comme le dit Bradbury : 

— Ce n’est pas possible, je rêve ! 
— Non, Johnny, c’est notre vie actuelle qui est un rêve. Ce que tu vois devant toi, c’est la vie telle qu’elle était il y a dix millions d’années. Elle, elle n’a pas changé. C’est nous qui avons changé, nous et la terre, et c’est nous qui vivons dans un rêve. Nous.

19/01/2025

C'est gratuit le dimanche


Thomas Connolly - Free Street Sunrise 
Huile sur panneau

 

Au coin de la rue
On dirait que c'est gratuit :
Le soleil levant


(Free Street, Downtown, Portland, Maine)

18/01/2025

On ne se méfie jamais assez de la vie quotidienne (surtout en Suisse) : Émilienne Farny

Émilienne Farny (1938-2014) - Garage à Renens, de la série Le bonheur Suisse 
Acrylique sur toile
Fondation Gandur pour l'art, Genève 
 
 
" C’est un coin de terre comme un autre (...) Les caractères spécifiquement nationaux tendent aujourd’hui à s’effacer. Plus précisément on les affiche avec une complaisance fétichiste dans la mesure même où on les sait condamnés par l’internationalisme du capital, de la consommation et de l’idéologie des mass média. La Suisse a seulement ceci de caractéristique à mon sens qu’elle préfigure caricaturalement l’avenir de tous les pays industriels dits « opulents ». A cet égard, ce n’est pas tant de la Suisse qu’il faudrait parler, que d’une suissitude généralisée, qui est en train de contaminer le continent, mais qui est particulièrement manifeste dans ce pays ".
 Émilienne Farny, dans le catalogue de l’exposition « Tell 73 », Lausanne, 1973, citée par Pierre-Alain Schatzmann et Yves Tenret, Une vie d'artiste dans le canton de Vaud, Revue 48/88, 1979.
 
Également Voir, le film de Francis et Jean Heusser sur Émilienne Farny.
 
Méditer quelques minutes, enfin, sur cette citation : « Je considère que la production des artistes est aujourd’hui socialement inutile, ou dans le meilleur des cas anti-sociale. Qu’une aide publique à l’artiste ressortit donc nécessairement à de la récupération »
 

 

17/01/2025

Americana : échapper aux bénédictions


George Bellows - Benediction in Georgia, 1916
Lithographie

 

Une des lithos les plus connues de Bellows (à part ses scènes sur le ring, évidemment), datant de la fin de sa période "Lyrical left". Bellows collabora à The Masses, puis en divergea à partir du moment où il se mit à soutenir l'intervention des États-unis dans la première guerre mondiale.

S'agissant du système pénitentiaire Géorgien, on peut se souvenir du livre

 

Vanguard éd. 1932    
 
 
de Robert Elliott Burns, authentique convict évadé, et du film de Mervyn le Roy qui en fut tiré l'année même de sa parution.




 

Burns avait été repris et de nouveau emprisonné. Le succès du film lui permit de faire appel et d'être libéré.

 

Et de Bellows déjà, ici et .