30/04/2010

L'art du petit déjeuner : les orphelines

Frederick Cayley Robinson - Acts of Mercy, Orphans, left, 1915
Wellcome Library, London

C'est le troisième panneau d'un ensemble de quatre peints de 1915 à 1920 pour décorer le hall d'entrée du Middlesex Hospital de Londres, et transférés à la Wellcome Library lors de la fermeture de l'hôpital en 2005. Deux panneaux intitulés "Orphans" montrent le repas des orphelines au réfectoire, les deux autres, "The doctor" l'accueil des malades, dont des blessés de la première guerre mondiale. Ces quatre panneaux feront partie d'une exposition Cayley Robinson/Puvis de Chavannes/Botticelli/Piero della Francesca que les chanceux pourront visiter à la National Gallery du 14 juillet au 17 octobre. Peu d'artistes ont su peindre le silence comme Cayley Robinson.

On peut voir les quatre panneaux ici à la Wellcome Library ou là chez wmschupbach.

Et puis non, ce n'est peut-être pas le petit déjeuner, mais c'est comme ça que je le vois.


29/04/2010

27/04/2010

Ciel... Bruxelles, cruel duel

Bruxelles, Musée Magritte









Place Flagey, ancien immeuble de la Radio Nationale



Place de Brouckère



Sondage Le Soir.be sur la scission Bruxelles/Hal/Vilvorde, 26/04/2010

26/04/2010

Le bar du coin : White/Hirsch

Joseph Hirsch - Banquet, 1945, lithographie


Josh White - One meat ball
Mis en ligne par cdbpdx

A little man walked up and down,
He found an eating place in town,
He read the menu through and through,
To see what fifteen cents could do.

One meatball, one meatball,
He could afford but one meatball.

He told the waiter near at hand,
The simple dinner he had planned.
The guests were startled, one and all,
To hear that waiter loudly call, "What,

"One meatball, one meatball?
Hey, this here gent wants one meatball."

The little man felt ill at ease,
Said, "Some bread, sir, if you please."
The waiter hollered down the hall,
"You get no bread with one meatball.

"One meatball, one meatball,
Well, you get no bread with one meatball."

The little man felt very bad,
One meatball was all he had,
And in his dreams he hears that call,
"You get no bread with one meatball.

"One meatball, one meatball,
Well, you get no bread with one meatball."

25/04/2010

Chambre d'enfant : Lawrence

Thomas Lawrence - The Fluyder children, 1805

Les débuts de la mode enfantine : si vous voulez en savoir plus sur le skeleton suit, c'est ici

24/04/2010

Les vacances du bestiaire : S

Giovannino de Grassi, Taccuino, p. 30 recto, détail : la lettre S
Civica Biblioteca "Angelo Mai", Bergame, Via Giornale Nuovo

De Grassi, peintre, sculpteur et miniaturiste lombard de la fin du trecento, fit aussi partie des architectes du Duomo de Milan. Son oeuvre la plus connue est le Taccuino (carnet de croquis) de Bergame - qu'on peut feuilleter ici (cliquer sur le carnet au-dessus de Sfoglia il taccuino di Giovannino)...


Les pages 29 verso et 30 recto du Taccuino

...avec ce fameux alphabet imagé qui n'est d'ailleurs que très partiellement un bestiaire. On peut remercier le regretté Giornale Nuovo pour ses images qui sont malheureusement antérieures à la dernière restauration.

22/04/2010

Ronde de nuit : Stephen Bone

Stephen Bone - Priory road at night

Voir le site consacré à Stephen Bone.

21/04/2010

Transports en commun : Cremonini

Leonardo Cremonini (Bologne, 26 novembre 1925 – Paris, 12 avril 2010) - Urgence du désert, lithographie, 1972
Via Adventures in the print trade





C'est un chapitre de la peinture figurative qui se clôt - alors il n'y aura plus de ces petites histoires suspendues, ces enfants guettant au balcon, ces fenêtres ouvrant sur le ciel des Iles Eoliennes, ces miroirs d'amours fragmentées, ces bains de mer, ces plages de Trouville en coulures de ciel, ces ballons d'enfants rebondissant au mufle des voitures, et tous ces wagons pelucheux trimbalant leurs pervers polymorphes ? Je me souviens de l'époque où rares étaient les cabinets de psychanalyste sans un Cremonini pendant quelque part. D'ailleurs, sur le divan où je venais deux fois par semaine dévider ma pelote de rêves - dans le genre chêne et chien - veillait un Crémo de la série, précisément, des chiens.  Dans ces tableaux un cabot vous fixe de dessous un banc sur lequel est invariablement assise, de dos, sa maîtresse. Coincé entre cet oeil inquisiteur et les relances de Madame Freud qui me trouvait un peu lent, je nourrissais des sentiments ambivalents envers le Maître-des-épiphanies-où-il-ne-se-passe-quasiment-rien (1). Puis je liquidai mon transfert et j'oubliai Cremonini. Je dois l'avouer, je revendis même les albums que j'avais accumulés, forcément. 

Beaucoup plus tard j'ai revu les tableaux, et ils n'ont pas vieilli : comme l'inconscient, ils sont intemporels. Demain, par le train peut-être, Leonardo Cremonini, le fils d'un cheminot qui était peintre du dimanche, repartira une dernière fois de Paris vers Bologne où l'attend son premier professeur, Giorgio Morandi, autre inventeur fameux de moyens de transport immobiles.


(1) Un petit texte d'Umberto Eco sur Moravia et les épiphanies de Cremonini, ici (en italien).

20/04/2010

Le greffe : entrée et sortie des artistes



Až přijde kocour (Un jour un chat), 1963
réal. Vojtěch Jasný
Mis en ligne par karpathy





Až přijde kocour - scène finale
 Mis en ligne par garmonbozias

19/04/2010

Duos : Krøyer

Peder Severin Krøyer - Portrait de mariage, 1890

18/04/2010

Peto/Homer : Le destin du Nouveau Roman

Winslow Homer - The New Novel, 1877


John Frederick Peto - Job lot cheap, ca 1901-1907

17/04/2010

Transports en commun : le cheval par le train

Frederick Cayley Robinson

Eric Ravilious - Train landscape


...après tout, que sait-on vraiment du cheval de Westbury ? Et de celui d'Uffington ? Et du Grand Homme de Wilmington ? Et de tous les autres ?

16/04/2010

Duos : Malick

Bill : It's only for a while, then we'll go to New-York...
Abby : And then, what ?
Brooke Adams, Richard Gere
(et, dans le fond, la maison de Hopper)
Days of heaven, 1978, réal. Terrence Malick




Terrence Malick - Days of Heaven
Linda, Abby et Bill arrivent dans le Texas Panhandle
Mis en ligne par cnharrison

15/04/2010

Le bar du coin : à Bologne, c'est-à-dire nulle part

Paul Cadmus - Bar Italia, 1953-55
Smithsonian American Art Museum, Luce foundation center.
On peut écouter un commentaire de l'artiste sur le site du Smithsonian.

Bien qu'on voie les Due Torri dans le fond on n'est pas ici plus spécialement à Bologne qu'ailleurs, l'architecture dépeinte étant une synthèse imaginaire de plusieurs villes italiennes. Cadmus s'est représenté, la main sur la joue, derrière la balustrade à l'aplomb du pilastre de gauche - entre le hustler en marcel rose et l'homme à la cravate jaune. Sur le pilastre de droite, l'inscription Go away Americans et, discrète, à demi cachée par le crâne tonsuré d'un frate,  l'affiche électorale du Parti Communiste Italien, dont le vert menthe fait doucement écho à celui de la publicité pour Coca-Cola.



Renato Carosone - Mambo italiano
Mis en ligne par nietzarathoustra


Cadmus utilisait la tempéra à l'oeuf. Comme d'autres élèves de Reginald Marsh - ainsi Tooker ou Isabel Bishop. Comme Andrew Wyeth et les faiseurs d'icônes, comme Botticelli  et tous les peintres avant Jan Van Eyck (mais ça, c'est l'histoire officielle, parce que la peinture à l'huile c'est moins difficile et c'est bien plus vieux que ça).

14/04/2010

L'art de la fenêtre : Niles Spencer


 
Niles Spencer - The dormer window, 1927

13/04/2010

Fantômes à la rencontre : Janmot

Anne François Louis Janmot - Le poème de l'âme - cauchemar

12/04/2010

C'est la java




Cuarteto Cedron - Java
Paroles : Julio Cortazar, Musique : Edgardo Canton
Trottoirs De Buenos Aires, Tangos de Julio Cortazar et Edgardo Canton, Polydor, 1980
Mis en ligne par JOHNGASTGEBER

Nos quedaremos solos y será ya de noche.
Nos quedaremos solos mi almohada y mi silencio
y estará la ventana mirando inútilmente
los barcos y los puentes que enhebran sus agujas.

Yo diré: Ya es muy tarde.
No me contestarán
ni mis guantes ni el peine,
solamente tu olor,
tu perfume olvidado
como una carta 
puesta boca abajo en la mesa.

C'est la java
de celui
qui s'en va
C'est sa java
C'est ma triste java

Morderé una manzana fumaré un cigarrillo
viendo bajar los cuernos de la noche medusa
su vasto caracol forrado en terciopelo
donde duerme en tu seno quemado por la luna

Y diré: Ya es de noche
y estaremos de acuerdo,
oh muebles oh ceniza
con el organillero que remonta en la esquina
sus titres de luna para los niños pobres

C'est la java
de celui
qui s'en va
C'est sa java
C'est ma triste java

Es justo, corazón, la canta el que se queda,
la canta el que se queda para cuidar la casa.

11/04/2010

L'art du petit déjeuner : Sunday

George Kennedy Brandriff - Sunday Breakfast

10/04/2010

Une semaine en ballon : léger aérostat, ô divine espérance...

 Charles Meryon - Le Pont-au-Change, 1854

Il n'existe pas moins de douze états successifs (1) de cette gravure de Meryon, Le Pont-au-Change. Le motif principal reste le même - un homme se noie dans la Seine devant le quai de l'Horloge, il appelle à l'aide trois mariniers dans une barque, qui ne le remarquent pas car ils ne prêtent attention qu'à ce qui passe dans le ciel.

 
Charles Meryon - Le Pont-au-Change, détail

Entre ces états successifs, c'est essentiellement ce ciel qui évolue. Dans le premier état il est vide.

Du deuxième au sixième état, apparaît un ballon à gauche, portant l'inscription Speranza et entouré de quelques oiseaux. Ce ballon figure d'ailleurs déjà dans un dessin préparatoire de 1852.


Charles Meryon - Le Pont-au-Change, détail


On voit au-dessus du pont se profiler la tour de la Pompe Notre-Dame, qui flanquait à l'époque le pont du même nom. Un cortège funéraire traverse le fleuve, les attitudes des  participants sont contrastées : ceux de droite recueillis, tandis que ceux de gauche, devant le convoi, gesticulent en saluant le ballon (2).

Au septième état le ballon disparaît. Une épreuve unique enrichie au crayon et appartenant initialement à Philippe Burty (3), aujourd'hui conservée au Metropolitan Museum de New-York, montre dans le ciel une femme nue allongée, un char tiré par un cheval, et une forme interprétée par certains comme celle d'une île polynésienne (4). Burty y voyait également un homme se jetant dans l'espace.

Du huitième au dixième état, des vols de grands oiseaux envahissent le ciel.



Des canards, mais aussi des volatiles moins identifiables - on y a vu des mouettes et des corbeaux, des albatros, des aigles, et même peut-être de ces oiseaux du Pacifique - oiseaux-lyres ou oiseaux de paradis, que Meryon avait pu observer en Australie.


Charles Meryon - Le Pont-au-Change, détail


Ils évoquent, en plus menaçant, les oiseaux que l'on trouve dans d'autres gravures de Meryon comme Le Stryge ou La Galerie Notre-Dame. Et c'est sûrement à eux que Baudelaire fait allusion dans sa fameuse lettre à Poulet-Malassis.

"Dans une de ses grandes planches, il a substitué à un petit ballon une nuée d'oiseaux de proie, et, comme je lui faisais remarquer qu'il était invraisemblable de mettre tant d'aigles dans un ciel parisien, il m'a répondu que cela n'était pas dénué de fondement, puisque ces gens-là (le gouvernement de l'Empereur) avaient souvent lâché des aigles pour étudier les présages, suivant le rite, — et que cela avait été imprimé dans les journaux, même dans le Moniteur." (5)

A remarquer que dès le sixième état le corbillard a été remplacé par une voiture couverte.


Charles Meryon - Le Pont-au-Change, détail


La plupart des oiseaux disparaissent au onzième état. Cinq ou six petits ballons apparaissent au loin.




Puis Meryon en ajoute plusieurs autres, dont certains portent des inscriptions : Protée, Asmodée, Saint-Elme et, pour le plus grand, (V)asco de Gama Paris - c'est le douzième et dernier état.


 Charles Meryon - Le Pont-au-Change, détail


 Le sens général de l'oeuvre fait assez peu de doute : la fascination pour l'envol (Speranza) mais aussi la chute et la noyade de l'artiste solitaire (et maudit ?) - dans une ambiance où se mêlent carnaval et enterrement. Suivant l'habitude de Meryon, une pièce rimée, L'espérance, est gravée en accompagnement :

Léger aérostat, O divine espérance,
Comme le frêle esquif que la houle balance,
Au souffle nonchalant des paisibles Autans;
Vas, et dans les vapeurs que promènent les vents,
Découvre-toi parfois à nos regards avides,
Sur le fond bleu du ciel, dans les régions placides,
Où d'un riche soleil les rayons fécondants,
Craient en lignes d'or tous les rêves brillants
D'un douteux avenir; viens rendre le courage,
Au rade matelot qu'a fatigué l'orage;
Au valeureux guerrier qui pour un sort meilleur,
De tous coups ennemis sait braver la douleur;
Au pauvre coeur blessé, qui cherche en vain sur terre,
Ce bonheur inconnu qu'il sent et qu'il espère!

Mais ô triste rêveur, pourquoi dans les nuages,
Te promener ainsi quand il s'agit d'images ?
Reviens, reviens à terre et laisse là le soin,
D'escalader du ciel le trop rude chemin;
Crains de tenter du sort le caprice bizarre
Toujours de ses faveurs pour nous il est avare
Puisqu'un Destin nouveau t'a mis la pointe en main,
T'a fait pauvre graveur de trop frêle marin;
Vas que sur l'enduit noir qui recouvre ton cuivre,
Ta main laisse après toi le remous qui doit suivre,
Tout esquif passager sur l'orageuse mer,
Qu'on appelle "la Vie"; océan dur, amer,
Où trop souvent hélas! fallacieux mirage,
L'espoir qui nous leurrait va mourir au rivage!

Philippe Junod (1), qui a consacré plusieurs études au mythe d'Icare, note que Meryon fut un temps fasciné par les ballons et notamment, comme beaucoup de ses contemporains, par le projet de locomotive aérienne de Pétin. Ce mercier de la rue Rambuteau avait publié en 1850 les plans d'un aérostat géant de 70 mètres de long dont les essais, en France et  aux Etats-Unis, se soldèrent par des échecs cuisants.


Le navire de Pétin, ill. extraite de Jules Tissandier, La navigation aérienne, 1886


Toujours selon Junod, le thème du vol et de la chute constitue un lien entre deux oeuvres maîtresses de l'artiste, La Tourelle rue de l'école de médecine 22 de 1861 et Le Pont-au-Change.

A noter que le thème de la noyade se retrouve très fortement marqué dans La Morgue de 1854. En poursuivant cette hypothèse on pourrait émettre l'idée que la Morgue, le Pont-au-Change et la Tourelle forment, thématiquement, un tryptique significatif (chute, noyade et mort) reliant autour de la même obsession les deux grandes périodes productives de Meryon : 1852-55 et 1860-66. Le Pont-au-Change constituerait d'ailleurs dans cette série une articulation cardinale puisque cette estampe appartient aux deux périodes. Ses sept premiers états sont en effet antérieurs à la première admission de Meryon à la Maison impériale pour aliénés de Charenton-Saint Maurice (6).

C'est à partir de 1856 que l'état de Meryon s'aggrave rapidement. Ce qui apparaissait jusqu'alors comme de simples travers - un caractère solitaire et rugueux, à tendances obsessionnelles entrecoupées de périodes de léthargie - se complique d'accès de paranoïa et de culpabilité maladive. Il se croit victime d'une conspiration ourdie par Napoléon III, nourrit une passion délirante pour la fille de son aubergiste, Julie Neveu, se met à creuser chez lui et dans les jardins environnants pour y déterrer les cadavres qu'il y croit cachés. Il se claquemure dans sa chambre et devient dangereux, menaçant certains visiteurs d'un pistolet.

C'est à cette époque que Flameng vient faire son portrait  dans son logis de la rue des Fossés Saint-Jacques.


 Léopold Flameng - Charles Meryon, mai 1858


Quand il l'a terminé, Meryon demande à voir le dessin et tente de le déchirer - Flameng parvient à le sauver en s'enfuyant. Ses proches craignant un suicide, Meryon est interné le 12 mai 1858 et ne sort de Charenton qu'en Septembre de l'année suivante. 

Et à sa sortie il se remet au travail, précisément sur la plaque du Pont-au-Change. C'est alors qu'apparaissent en vols tourbillonnants les grands oiseaux du huitième état.

...Puisqu'un Destin nouveau t'a mis la pointe en main,
T'a fait pauvre graveur de trop frêle marin.

(1) Pour le détail des différents états, cf. Richard S. Schneiderman - Charles Meryon, The Catalogue Raisonné of the Prints, Garton, London 1990, n°40, pp. 82-85.  Beaucoup plus ancien, Le catalogue de Delteil est accessible en ligne. Pour une étude détaillée de cette estampe, Philippe Junod, Meryon en Icare, in Chemins de traverse, essais sur l'histoire des arts, Infolio éd. 2007, pp. 66 à 73.

(2) Suivant en cela Junod, Roger Collins, le biographe de Meryon, décèle dans l'ambiance funéraire de ces premiers états de la gravure l'écho du désespoir politique des républicains après le 2 décembre 1851. Il semble qu'après le coup d'état l'enthousiasme pour les aérostats ait suivi la même courbe descendante que les élans de fraternité républicaine.

(3) Ph. Burty, critique et collectionneur, inventeur du terme "japonisme", était un des acheteurs réguliers de Meryon. Il est l'auteur du premier article publié sur l'artiste, dans la Gazette des Beaux-Arts en 1863.

(4) Ce détail est reproduit dans Ph. Junod, op. cit. p. 73.

(5) Baudelaire à Poulet-Malassis, 8 janvier 1860.

(6) Sur la chronologie de son travail sur le Pont et de sa maladie, cf. Roger Collins, Charles Meryon, a life, Garton, London 1999, pp. 139-140 et 180-192.

09/04/2010

Une semaine en ballon : les filles et les gars de la deuxième mondiale

Alfred T. Palmer - Barrage balloon, Parris Island, S.C., Mai 1942, Library of Congress, FSA/OWI collection


Dame Laura Knight - A Balloon Site, Coventry, 1943

Pour en savoir plus sur l'activité de Laura Knight comme War artist, voir la page de Wartime Newport sur Ruby Loftus.

08/04/2010

Une semaine en ballon : empire, défaite et république

Edouard Manet - Le ballon, 1862


La gravure de Manet, représentant le lancement d'un ballon à hydrogène pour célébrer l'anniversaire de Napoléon III, est en fait une satire de la propagande bonapartiste. Le cul-de-jatte au premier plan - en relation avec le dôme des Invalides à demi caché par le ballon - est considéré comme une allusion à la bataille de Puebla, en mai de la même année, où des troupes mexicaines inférieures en nombre avaient battu l'armée française d'occupation.



Pierre Puvis de Chavannes - Le ballon, 1870

...qui illustre évidemment l'utilisation des ballons lors du siège de Paris en 1870-71.


L. Brossolette et M. Ozouf - Mon premier livre d'histoire de France, CE1, Delagrave 1946
Via l'Agence Eurêka

07/04/2010

Une semaine en ballon : Prendergast

Maurice Prendergast - The balloon, 1898

06/04/2010

Une semaine en ballon : au dirigeable soviétique

Alexandre Labas - Le premier dirigeable soviétique, 1931



Alexandre Deineka - Nous construirons le puissant dirigeable Klim Vorochilov, 1931



Gueorgui Kibardine - Nous construirons une flotte de dirigeables au nom de Lénine, 1931

05/04/2010

Une semaine en ballon : Odilon Redon

Odilon Redon - L'oeil-ballon, 1878

04/04/2010

Une semaine en ballon : Pàl Merse

Pál Szinyei Merse - Le ballon, 1882
Galerie nationale hongroise de Budapest