Marc Edmund Jones écrivit pour Les Pulp magazines, fut scénariste à Hollywood (et parmi les fondateurs de la Screenwriters Guild) avant d'avoir, un jour de 1925 à Balboa Park, San Diego, la révélation des Sabian Symbols et de devenir un des papes de l'astrologie états-unienne - ainsi que, plus tard, pasteur presbytérien à Esparto, Californie (dans le comté de Yolo, ça ne s'invente pas).
Charles Fulton Oursler était journaliste et editor (notamment à Liberty et au Reader's Digest). Il écrivait des romans policiers et se passionnait pour la magie. Il mena des campagnes, avec Houdini, contre les charlatans de l'illusionisme. Il est surtout connu pour les deux films tirés de livres écrits par lui, The Spider (oui, la magie) et The greater story ever told, une vie de Jésus-Christ (oui, le catholicisme, il s'était converti sur le tard).
Mais rien qu'à lire ce résumé imdb, j'aimerais bien voir un jour The Circus Queen Murder, un bon vieux pre-Code tourné par Roy William Neill à partir d'une histoire d'Oursler :
Tous deux sont faits à l'Académie Julian, qui était en ce temps-là la seule école d'art ouverte aux femmes, dans des ateliers séparés qui se tenaient rue de Berri. Sur une photo d'époque d'un de ces ateliers, on peut voir...
...sur le mur du fond...
...des portraits de la jeune indienne.
On ne sait pas si la modèle était vraiment amérindienne. On ne sait d'ailleurs rien d'elle (1). On connaît très peu de peintures de Lucie Attinger, qui poursuivit une carrière d'illustratrice, pour des images d'Epinal et des revues. Le seul tableau qu'elle ait exposé au Salon, en 1889, représente précisément l'Atelier des Dames à l'Académie Julian...
...où elle figure, à gauche, de face, en train de dessiner le spectateur.
(1) On n'en saura pas plus, mais on apprendra autre chose, si l'on veut, ici, là ou encore là.
Enfin, dans la ville futuriste, il y a le risque.
Dans la ville futuriste, on ne prend jamais assez de risques. Ni de périls, d'ailleurs.
L'autre endroit où le temps s'arrête, dans la ville futuriste, c'est évidemment...
Pourtant, dans la ville futuriste, il existe des endroits où le temps suspend son vol. Au moins deux. Le premier...
...c'est la salle d'examen. ici, on peut écouter le silence, regarder les mouches voler, sucer des crayons, rêver, s'imaginer qu'elle est retrouvée, prendre son temps - à ses risques et périls certes, mais le prendre. L'examen, le contrôle, dans la ville futuriste, c'est sacré.
...par la vitesse. Car, au fur et et à mesure que le présent vous verse dans le futur...
Dans la ville futuriste, on entre et sort du métro par des moyens mécaniques...
...ou purement musculaires. Comme chez nous.
Mais aussi avec un mélange de précipitation et d'angoisse diffuse, qu'on soit seul - ou au milieu de la foule. Comme chez nous, aussi.
On peut arriver dans la ville futuriste par le métro, c'est même le moyen le plus pratique. Où l'on remarque d'ailleurs que le futur a abandonné les smartphones pour ce média avant-gardiste, biodégradable et disruptif : le papier.
(à suivre)
Illustration de couverture tirée de : Hans (ou Jan) Wedeman de Vries, Perspective.
C'est en l'an 79 du siècle dernier que Gilbert Lascault (25 octobre 1934 - 19 décembre 2022, Strasbourg-Paris, ceci étant, hélas, une entrée d'obituaire) - que Gilbert Lascault, donc, fit paraître ce quatrième tome de sa...
...Petite tétralogie du fallacieux (1975-1979), depuis rééditée en un volume. Et c'est donc en mémoire de son auteur que l'on va, profitant de ce Voyage d'automne et - comme par les temps qui courent, chaudement certes, aujourd'hui - d'hiver, jeter un œil sur...
...une rue.
Et donc les chats, qu'il soient courbes...
ou qu'ils soient à angles droits...
vous souhaitent pour l'an vingt-trois...
le meilleur en Do majeur...
- j'insiste, bis repetita -...