25/07/2019

Ayons congé : célébration


Pierre Bonnard - Femme assoupie sur un lit ou L'indolente, 1899
Huile sur toile
Musée d'Orsay, ancienne collection Félix Fénéon



Il y aura plus de monde aux deux expositions Fénéon, présente et à venir (1), qu'à l'incinération du critique, collectionneur et anarchiste (c'est le sous-titre du catalogue) : le 4 mars 1944 ils étaient huit (2) en tout et pour tout : André Berne-Joffroy, François Michel, Bernard Groethuysen, Alix GuillainRené Delange, Maria Van Rysselberghe, César de Hauke et, bien sûr, Jean Paulhan.








La collection Fénéon, où s'assoupissait l'indolente, fut dispersée en plusieurs lots de 1941 à 1944. On trouvera ici, par exemple, le catalogue de la première vente.

C'est une année Fénéon qui s'est ouverte. Les œuvres complètes, publiées il y a presque un demi-siècle (3) chez Droz par Joan Halperin, vont être rééditées aux éditions du Sandre ; le premier volume serait attendu le 17 octobre.


Et, à propos de Fénéon, déjà.




(1) Félix Fénéon (1861-1944) Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse, au Musée de l'Orangerie du 16 octobre 2019 au 27 janvier 2020, et Félix Fénéon - Les arts lointains, Musée du quai Branly, du 28 mai 2019 au 29 septembre 2019.

(2) "...interminable incinération - le charbon manque en cette fin de guerre" selon Claire Paulhan, Joan Ungersma Halperin et Flora Vinatier, "Histoire vraie", catalogue de l'exposition, p. 54.

(3) Sous le titre d'Œuvres plus que complètes  - "car le goût de Fénéon pour l'anonymat et son fréquent recours à des pseudonymes ont rendu ma tâche hasardeuse : croyant reconnaître notre auteur, je lui peut-être parfois attribué une fausse paternité" Joan U. Halperin, Au lecteur, en tête des Œuvres plus que complètes, Droz éd. 1970. Il est toujours fascinant de voir qu'une œuvre peut ainsi déborder son auteur.

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