Via Leo Dohmen
Les lèvres nues (1954-1958), revue fondée par Marcel Mariën, Paul Nougé et Jane Graverol, est, accessoirement (1), un chaînon entre le surréalisme belge (Louis Scutenaire y a écrit) et le proto-situationnisme lettriste des années 50. C'est dans les Lèvres nues (n°6) que Debord fait paraître l'Introduction à une critique de la géographie urbaine, la Théorie de la dérive (n°9) et, avec Wolman, le Mode d'emploi du détournement (n°8).
(1) Accessoirement, parce qu'il se passe en Belgique bien plus de choses que ce que les français veulent bien y voir. Ceci est le début d'une semaine belge.
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