C'est une fille qui joue du luth, quelque part en Angleterre au fin fond du XVème siècle; elle est dessinée sur la dernière page, feuillet 53...
des Consolations de Boèce - la page qu'on ne lit pas, juste avant la dernière de couverture, et qui servait à faire des petits crobards, en douce. Ayez une pensée pour le copiste ou l'enlumineur qui rêvait de la Fille au luth...
Francesco Spinacino sur le thème de Josquin Desprez - Adieu mes amours
Ophira Zakai, luth
Mis en ligne par Ophira Zakai - Lute
Adieu mes amours, a Dieu vous command,
Adieu je vous dy jusquez au printemps
Je suis en souci de quoy je vivray
La raison pour quoy je le vous diray :
Je n’ay plus d’argent, vivray je du vent,
Se l’argent du roy ne vient plus souvent.
Josquin Desprez - Adieu mes amours
Pour cette image il faut remercier, outre la British Library qui conserve le manuscrit Sloane 554, Erik Kwakkel de l'Université de Leyde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire