16/04/2011

Le bar du coin : une Karcher, pour la route

Eugène Véder - La porte de Bagnolet, 1927


Depuis quatre ans déjà Neil Philip documente au fil de ses entrées de blog  les gravures qu'il vend dans sa boutique (Idbury Prints). On pourrait dire qu'il a inventé un genre, la conversation en ligne sur un cahier d'estampes, et comme bien d'autres je guette régulièrement les quasi-hebdomadaires Adventures in the print trade. A titre d'exemple, voyez les billets consacrés à l'Estampe Moderne et à la collaboration entre Grosz et Mac Orlan.

Pour revenir à Eugène Véder (1876-1936), on peut également voir de lui ici, des illustrations pour Francis Carco et là d'autres vues de Paris. Avec un peu de patience, on peut même aller fouiller à la Chalcographie.

Ici, remarquer sur l'auvent du bistro la marque de la Brasserie Karcher,  qui se trouvait non loin de là, rue de Bagnolet.



Dos de programme de café-concert avec publicité pour la Brasserie Karcher, 1897



Et oui, le quartier a changé.




Les Tours Mercuriales, Porte de Bagnolet, 2010...




...construites en 1975 dans le grand style pompidolo-bureaucratique, inspirées du World Trade Center. L'inspiration, papa, ça ne se commande pas...

2 commentaires:

Patricia a dit…

Bel article comme toujours. Le dernier lien m'a fait fuir vite fait...

loeildeschats a dit…

Les chats ont tendance à beaucoup pardonner à Mme Bruni-S. en raison de son second disque (celui qui n'a eu absolument aucun succès). Quelqu'un qui chante Emily Dickinson, Dorothy Parker et Walter de la Mare ne peut être totalement mauvais.

Et cette interprétation de Fernande est intéressante à plus d'un titre. Lisez les commentaires sur Youtube - je sais, c'est TRES éprouvant, mais c'est un petit début d'analyse de la mâle psyché de notre Vieux Pays.