N.C. Wyeth - Thumbelina (Anthology of Children's Literature, Houghton Mifflin & Co, 1940)
Via Golden Age Comic Book Stories
Le dessin illustre un conte d'Andersen, Tommelise, Thumbelina en anglais et La petite Poucette en français.
"Une femme désirait beaucoup avoir un petit enfant ; mais, ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorcière et lui dit : « Je voudrais avoir un petit enfant ; dis-moi ce qu’il faut faire pour cela.
— Ce n’est pas bien difficile, répondit la sorcière ; voici un grain d’orge qui n’est pas de la nature de celle qui croît dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras.
— Merci, » dit la femme, en donnant douze sous à la sorcière. Puis elle rentra chez elle et planta le grain d’orge.
Bientôt elle vit sortir de la terre une grande belle fleur ressemblant à une tulipe, mais encore en bouton.
« Quelle jolie fleur ! » dit la femme en déposant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes ; et au même instant la fleur s’ouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que c’était une vraie tulipe ; mais dans l’intérieur, sur le fond vert, était assise une toute petite fille, fine et charmante, haute d’un pouce tout au plus. Aussi on l’appela la petite Poucette.
Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violette ; et pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit ; mais le jour elle jouait sur la table, où la femme plaçait une assiette remplie d’eau entourée d’une guirlande de fleurs. Dans cette assiette nageait une grande feuille de tulipe sur laquelle la petite Poucette pouvait s’asseoir et voguer d’un bord à l’autre, à l’aide de deux crins blancs de cheval qui lui servaient de rames. Elle offrait ainsi un spectacle charmant ; et puis elle savait chanter d’une voix si douce et si mélodieuse, qu’on n’en avait jamais entendu de semblable.
Une nuit, pendant qu’elle dormait, un vilain crapaud entra dans la chambre par un carreau brisé..."
— Ce n’est pas bien difficile, répondit la sorcière ; voici un grain d’orge qui n’est pas de la nature de celle qui croît dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras.
— Merci, » dit la femme, en donnant douze sous à la sorcière. Puis elle rentra chez elle et planta le grain d’orge.
Bientôt elle vit sortir de la terre une grande belle fleur ressemblant à une tulipe, mais encore en bouton.
« Quelle jolie fleur ! » dit la femme en déposant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes ; et au même instant la fleur s’ouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que c’était une vraie tulipe ; mais dans l’intérieur, sur le fond vert, était assise une toute petite fille, fine et charmante, haute d’un pouce tout au plus. Aussi on l’appela la petite Poucette.
Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violette ; et pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit ; mais le jour elle jouait sur la table, où la femme plaçait une assiette remplie d’eau entourée d’une guirlande de fleurs. Dans cette assiette nageait une grande feuille de tulipe sur laquelle la petite Poucette pouvait s’asseoir et voguer d’un bord à l’autre, à l’aide de deux crins blancs de cheval qui lui servaient de rames. Elle offrait ainsi un spectacle charmant ; et puis elle savait chanter d’une voix si douce et si mélodieuse, qu’on n’en avait jamais entendu de semblable.
Une nuit, pendant qu’elle dormait, un vilain crapaud entra dans la chambre par un carreau brisé..."
Hans Christian Andersen - La petite Poucette, Contes, trad. David Soldi
...la suite est ici.
1 commentaire:
Beau conte, belle toile pour débuter la journée. De la douceur, du rêve, de la sérénité. Que demander de plus ? Merci Monsieur Chat.
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