02/10/2017

Une semaine suisse (7) : pas vu Pajak


Frédéric Pajak - L'humide gaieté
Dessin pour Le Temps, 2012




Et donc, en suivant les bords du Léman, en passant par Rolle sans avoir vu Godard, on a laissé Pully sans voir l'expo Pajak. On l'a seulement su en arrivant à Sion. parce qu'il y a des librairies à Sion - il y avait même une librairie avec, dans un rayon tout en bas bien caché, la collection entière des Cahiers dessinés. Avec La véridique histoire des compteurs à air.






Même que c'est Pajak qui est allé voir Cardon dans son île sur la Loire, comme le dit Alain Paire, pour le persuader de la rééditer.

Et donc. Finalement, pour conclure. Non.

On n'a pas vu Pajak.



par Frédéric Pajak










Le tome 6 du Manifeste incertain est paru en septembre dernier aux éditions Noir sur blanc.





Et, en même temps aux même éditions, Un certain Frédéric Pajak, entretiens avec Christophe Diard.










Frédéric Pajak, écrivain et dessinateur franco-suisse, a créé dans Martin Luther, l'inventeur de la solitude (1997) puis surtout avec L'immense solitude avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, orphelins sous le ciel de Turin (1999) une forme qui lui est propre, où écriture et dessin se conjuguent non pas sur le mode de l'illustration, mais  sur celui de l'écho. Un écho plus ou moins distant, une distance plus ou moins angoissée, une angoisse diffuse qui est la signature de la mélancolie.

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