31/01/2009

The cat's meow : la caravane passe


Caravan Palace : Ended
Mis en ligne par antoinedelaporte


Elle passait hier près de chez les chats. Et les chats ont dansé. Les souris aussi, d'ailleurs.




Caravan Palace - Jolie Coquine
Mis en ligne par wagramlabel



23/01/2009

Ayons congé : Andrew Wyeth

Andrew Wyeth - Adrift, 1982

Tôt, vendredi dernier dans son sommeil, Andrew Wyeth (12 Juillet 1917 - 16 Janvier 2009) a définitivement quitté la Brandywine Valley.

19/01/2009

Le greffe : Vallotton

Félix Vallotton - La paresse

18/01/2009

Ronde de nuit : à une passante



Nicole Louvier - Dormez, bonnes gens
Mis en ligne par DominiqueHMG


Nicole Louvier (1933-2003)

15/01/2009

A une passante : la parigina

Federico Zandomeneghi - La parigina (En promenade), 1894

02/01/2009

Onze petits pseudonymes


Le 31 décembre 2008, tard dans la soirée alors qu'il se rendait au réveillon du nouvel an qu'il célébrait au Mexique, Donald Edwin Westlake, âgé de 75 ans, a tué d'une seule crise cardiaque onze auteurs aux talents très divers. Ont ainsi disparu l'un après l'autre mais dans un très bref laps de temps, comme dans Ten little indians ou, si vous préférez, Dix petits nègres (plus un, évidemment) :



John B. Allan...



...Judson Jack Carmichael...



...Curt Clark, premier nom de l'auteur d'Anarchaos...




... l'inoubliable Tucker Coe...




...Timothy J. Culver...




...J. Morgan Cunningham...




...Samuel Holt...



...Sheldon Lord...



...Alan Marshall...




...Edwin West...








...et surtout Richard Stark.

Tous seront regrettés, de même que leur assassin qui, pour des raisons compréhensibles, n'a pas cru bon de leur survivre. Ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont.


Poésie illustrée : le ciel change


The sky in motion, musique : Túrána hott kurdís par Hasta la otra méxico!
Vidéo par Till Credner, mise en ligne et ©: the sky in motion.com


Le cœur sur l'arbre vous n'aviez qu'à le cueillir,
Sourire et rire, rire et douceur d'outre-sens.
Vaincu, vainqueur et lumineux, pur comme un ange,
Haut vers le ciel, avec les arbres.

Au loin, geint une belle qui voudrait lutter
Et qui ne peut, couchée au pied de la colline.
Et que le ciel soit misérable ou transparent
On ne peut la voir sans l'aimer.

Les jours comme des doigts repliant leurs phalanges.
Les fleurs sont desséchées, les graines sont perdues,
La canicule attend les grandes gelées blanches.

A l'œil du pauvre mort. Peindre des porcelaines,
Une musique, bras blancs tout nu.
Les vents et les oiseaux s'unissent — le ciel change.

Paul Eluard - Capitale de la douleur