Strøget, c'est la grande rue commerçante et festive de Copenhague. Mais on notera qu'ici la fête a un petit côté sinistre. Et oui, 1941, un an après l'invasion d'avril 1940, business as usual in unusual times. Il y a un sous-texte - ou des arrière-images - ironique(s) à ce tableau : le reste de la production d'Harald Engman, le peintre interdit, dont l'exposition fut fermée pour antinazisme lors de la capitulation, et qui dut se réfugier au nord-Seeland puis en Suède.
Par ailleurs Engman a produit le seul portrait de Napoléon que les chats acceptent volontiers de reproduire en cette année de bicentenaire (1), celui d'un général putschiste et aventurier faisant sur le tard bénéficier de son expérience :
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