Épicentre de la contestation depuis les premières journées de mobilisation contre la réforme des retraites, la sous-préfecture de Millau a été la cible d'un ou plusieurs tagueurs au cours de la nuit de mercredi à jeudi. "Liberté, égalité, fraternité", peut-on ainsi lire depuis ce matin sur l'un des murs du bâtiment. Un message sans équivoque peint à l'encre blanche. Le parquet s'est saisi de l'affaire. "Comme c'est toujours le cas, dès lors que l'on constate des dégradations sur un bâtiment public", fait valoir le procureur Rigot-Muller qui diligente une enquête pour "faire toute la lumière sur ces agissements. Le plus rapidement possible."
Centre-Presse Aveyron, 30 mars 2023