Via Weimar
Mikel Uribetxeberria - de la série Animalia - photo du gorille par Ricky Stern
(Via Photography Office)
C'est un procédé surréaliste éprouvé, mais sa répétition n'enlève rien de sa pertinence. Dans ses montages Mikel Uribetxeberria place des animaux qu'on dit sauvages dans des espaces qu'on dit civilisés, stations de métro, chambres d'hôtel, halls d'aéroport, escaliers monumentaux... préalablement vidés de leur faune habituelle.
Ce qui fait apparaître de façon évidente que - pour prendre à rebours la fameuse phrase que Saint-Exupéry prêtait à Henri Guillaumet - ce que nous faisons dans ces espaces de la vie réifiée, aucune bête ne le ferait (et elle aurait bien raison).
Et, incidemment, que là où l'existence est transformée en chose, la vie, la vraie, ne peut être perçue que comme radicalement étrangère et sauvage.
GF Hændel - Ode for St Cecilia's day, 1739
Aria : Orpheus could lead the savage race,
And trees uprooted left their place
Sequacious of the lyre...
And trees uprooted left their place
Sequacious of the lyre...
Sine Bundgaard, soprano - Alexander Rudin, dir.
Mis en ligne par stolof
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