Vt quondam Creta fertur Labyrinthus in alta
parietibus textum caecis iter ancipitemque
mille uiis habuisse dolum, qua signa sequendi
frangeret indeprensus et inremeabilis error ;
Tel, dans ce labyrinthe oblique et tortueux,
Mille feintes erreurs, mille fausses issues
En un piège invisible adroitement tissues,
De sentier en sentier, de détour en détour,
Embarassoient les pas égarés sans retour.
Virgile, Enéide V 588-91
trad. Delille
Pour voir d'autres oeuvres de Bonom : ici ou là.
Le corbeau ! Celui des champs (picards, notamment) et celui des villes (Paris, notamment): des touffes de plumes noires qui plairaient aux chats s'ils pouvaient les attraper ! Vue la grosseur des bestiaux, les chats se planquent. Sauf L'oeil des chats qui, à travers son objectif, est parvenu à capturer un corbeau et un panneau Labyrinthe : bravo ! Une image qu'il fallait absolument réaliser. MERCI.
RépondreSupprimerLes corbeaux : 1) écrivains de lettres anonymes et de fait semeurs de zizanie ; 2) ceux que l'on retrouve dans l'oeuvre d'Elio Vittorini et plus particulièrement dans Conversazione in Sicilia... le corbeau, métaphore du fascisme !
Merci aussi pour Virgile en latin et Bonom en dessin...