10/11/2025

La semaine de la photo (7) : dernières nouvelles de l'éphémère



John Simmons - Window writing, Chicago, 1968

 

John Simmons a vu et voit les Etats-Unis en noir et blanc.

John Simmons est l'homme qui a vu l'homme au pistolet

John Simmons n'avait pas vingt ans quand il est tombé sur The sweet flypaper of lifeIl avait trouvé sa voie.

John Simmons a perdu presque toutes ses photos, négatifs compris, dans l'incendie d'un garage

John Simmons a dû attendre 2016 pour avoir droit à une exposition personnelle. Devinez pourquoi.

John Simmons continue.

  
 

John Simmons, ASC photography
"IT STARTED IN THE SIXTIES " 
 
 
 
 

09/11/2025

La semaine de la photo (6) : le temps des saucisses-frites


Ed van der Elsken - Vali Myers et une amie, 1954
 

 

Vali Myers, qui croisa beaucoup de monde bien connu (1) dans ses vies ultérieures, photographiée ici dans Love on the left bank avec quelqu'un qu'on ne connaît pas trop. Les hasards du temps des saucisses-frites :


"C’étaient des enfants déracinés venus de tous les coins d’Europe. Beaucoup n’avaient ni toit, ni parents, ni papiers. Pour les flics, leur statut légal, c’était celui de “vagabonds”. C’est pourquoi ils finissaient tous par se retrouver à la Santé. On vivait dans la rue, les cafés, comme une bande de chiens bâtards. On avait notre hiérarchie, nos codes bien à nous. Les étudiants, les gens qui travaillaient en étaient exclus. Quant aux quelques touristes qui venaient reluquer les "existentialistes”, il était permis de les rouler. On se débrouillait toujours pour avoir du gros vin et du hasch d’Algérie. On partageait tout."

Vali Myers, citée par Jean-Michel Mension, La Tribu, 1998

  

Un temps bien décrit, aussi,  par Jaenada dans son joli livre sur Kaki, dont Vali Myers est un personnage secondaire mais récurrent.

 

De van der Elsken, déjà.

En souvenir de Jean-Michel Mension, par là.

 

 

(1) Pour les amateurs de sérendipité Patti Smith (2) est un lien accidentel entre ce billet et celui du 7 novembre. Dans les années 70 Vali Myers a tatoué Patti Smith, laquelle a récemment préfacé une nouvelle édition remaniée du Mont analogue de René Daumal.

(2) Ah, Patti Smith et la sérendipité...

 

 

 

 

 

 

 

  

 

08/11/2025

La semaine de la photo (5) : une petite fille et des fusils


Fernand Cuville - Une petite fille jouant avec sa poupée, Reims, 1917
Autochrome
 
 
Ici, sur le théâtre des opérationsle style et la technique de Cuville sont celles des Archives de la planète - il a d'ailleurs fait partie des équipes d'Albert Kahn.

07/11/2025

La semaine de la photo (4) : grand jeu des années trente


Artür Harfaux - René et Véra Daumal, ca 1932

 

Artür Harfaux était le photographe du Grand Jeu

 

Qui ne connaît les yeux extraordinaires d’Artür Harfaux, globes de verre bleu dont on ne sait s’ils ne vont pas tout à coup rouler dans le vent parmi les nuages roses comme des coquilles ? 

 Maurice Henry - Discours du révolté

06/11/2025

La semaine de la photo (3) : ceci n'est pas le marché de l'art mais c'est quand même un marché de l'art


Michael Wolf - Ed Ruscha euro5.70 - de la série real fake art


 

Dans cette série Michael Wolf a photographié les peintres chinois de Dafen (banlieue de Shenzhen), la ville où l'on fabrique à la chaîne les copies de peintres célèbres vendues sur internet aux clients qui ne peuvent se payer les originaux - ici Noise (Ed Ruscha 1963) et ci-dessous...

 



Michael Wolf - Magritte euro14.40

 

La trahison des images, de Magritte.

 

À rapprocher d'une autre série de Michael Wolf, real toy story, sur la fabrication des jouets en Chine.  

 

Et de Michael Wolf, déjà.

 

 

 

05/11/2025

La semaine de la photo (2) : un beau spectacle mais un dernier regret


Edward Curtis - Geronimo, 1905

 

Le vieux chef a soixante-seize ans, il s'est battu pendant près de trente ans contre le Mexique et les États-unis, il a fini par devoir se rendre - pour la quatrième fois - en 1886.

La photo a été prise en 1905, très probablement à l'occasion de la parade d'inauguration du président Theodore Roosevelt, où on fit figurer six chefs indiens à cheval. 

 

 


Les six chefs rassemblés avant le défilé : Quanah Parker (Comanche), Buckskin Charlie (Ute), Hollow Horn Bear et American Horse (Sioux), Little Plume (Blackfeet) et Geronimo (Apache), troisième à partir de la gauche.

 

Ils avaient accepté de participer en espérant pouvoir négocier des améliorations au sort de leurs peuples. Geronimo, reçu dans le bureau de Roosevelt, lui demanda de permettre aux Apaches Chiricahuas de retourner en Arizona. Roosevelt refusa.

Geronimo retourna dans son exil d'Oklahoma et mourut quatre ans plus tard en prononçant ces derniers mots : "je n'aurais jamais dû me rendre, j'aurais dû me battre jusqu'au bout". 

Lors du défilé un membre du comité d'investiture demanda à Roosevelt : "Pourquoi avez-vous choisi Geronimo pour défiler lors de votre parade, Monsieur le Président ? N'est-il pas le plus grand meurtrier à lui seul de l'histoire américaine ?" Roosevelt répondit : "Je voulais offrir un beau spectacle au peuple".  


 


 

04/11/2025

La semaine de la photo (1) : j'ignore sous quelle latitude


Jack Spencer - Cloud Road, 2007 

 

 

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

Charles Baudelaire - L'étranger, 1862, repris dans Le spleen de Paris, 1869 

03/11/2025

Duos : Rassenfosse


Armand Rassenfosse - La Folie gardant la Chimère, 1892 
Vernis mou, eau-forte, aquatinte

 

 

D'Armand Rassenfosse, déjà.

02/11/2025

Des révolutions, dans tous les sens du terme


Tom Gauld - de Physics for cats

 

 

...L'espace, se dit M. Chat, la galaxie, que dis-je les galaxies, même les très lointaines, là où les révolutions sont possibles... 

01/11/2025

L'art du petit déjeuner : Hubbuch


Karl Hubbuch - L'oeuf au plat
Crayon, encre et crayon de couleur sur papier
Collection particulière

 

Le modèle est Hilde Hubbuch, née Hilde Isay, photographe

Karl Hubbuch la voyait parfois double ou même quadruple

 

De (et à propos de) Hubbuch, déjà

31/10/2025

Le greffe : plein jour


Dodd Mead & Company Publishers, New York, 1913
 
 
 

 

 En remerciant Nemfrog

30/10/2025

Un peintre au paradis, des écossais sous pseudonymes, de la soupe indienne et pourquoi pas du western ?


Walter Richard Sickert - Noctes Ambrosianae, 1906
Huile sur toile
Nottingham City Museums and Galleries
 
 
 
 
Le sujet : la galerie supérieure - le paradis - du Middlesex Music Hall, 167 Drury Lane à Londres, un des premiers Music-halls au monde, ouvert en 1851. 
 
Le titre : un jeu de mots assez complexe. Le paradis, dans le théâtre anglais, est dénommé The Gods, pour la même raison qu'en France : c'est très haut. Et les dieux, on le sait, se nourrissent d'ambroisie tout en buvant du nectar.
 
En même temps Noctes Ambrosianae, les nuits ambrosiennes, font référence à d'autres repas, plus ou moins imaginaires, qui étaient censés se tenir de 1822 à 1835 dans une taverne bien réelle sise Gabriel's road à Edimbourg et dénommée...
 
 
 

Jetons de bronze de l'Ambrose's tavern, n.d.
 
 
 
Ambrose's tavern, du nom de son tenancier, William Ambrose. Ces repas donnaient lieu à des comptes-rendus sous forme de dialogues savoureux et cultivés paraissant dans le 
 
 

 
  
également publié à Edimbourg, et qui était la revue littéraire la plus estimée du Royaume-Uni à la fin de l'époque georgienne. Il y eut donc soixante-et-onze livraisons sous la rubrique des
 
 
Noctes Ambrosianae, Blackwood's Edinburgh Magazine 1830 Janvier-Juin 1830, p. 659.
Via Hathi 
 
 
Les repas sont divisés en services (ici le first course, avec les soupes - remarquez le mulligatawny). Comme on le voit, chaque service a son plan de table, et les pseudonymes des convives cachent (très peu) des écrivains connus : ainsi Shepherd (The Ettrick Shepherd) est James Hogg, l'auteur de la Confession du pécheur justifié, dont les harangues, comme les poèmes de Robert Burns, mélangent l'anglais et le Scots. Et l'English opium-eater est, bien sûr, Thomas de Quincey.
 
Un auteur bien connu aurait déjà pu nous mettre sur la piste du Blackwood : Edgar Poe qui publie en 1838 un conte satirique, How to write a Blackwood article, qui pastiche le style des contes d'horreur du magazine - dont il s'inspirait par ailleurs. Conte repris deux ans plus tard dans
 
 

 
et si vous ne le retrouvez pas si facilement dans votre bibliothèque, c'est que la diffusion des contes de Poe en France a été un peu compliquée. Et non, Baudelaire n'a pas tout pris, il faut attendre 1887 pour la traduction par Félix Rabbe des Derniers Contes ou, si vous préférez, 1989 pour celle
 
 

du très regretté Alain Jaubert, oui, celui-là, oui en 1971 un journaliste tabassé par la police cela causait un énorme scandale. En 1971. 
 
Bien. Nous savons donc maintenant que les Enfants du paradis londoniens sont aussi, quelque part, des écrivains écossais du début du XIXème siècle. Mais tirons le fil jusqu'au bout.
 
 
Walter Richard Sickert - The Gallery at the Old Mogul, 1906 Huile sur toile
Collection privée


Ici, la même année, on voit la même galerie dans l'autre sens, depuis les rangs du Paradis.
 
Le Middlesex était aussi appelé Old Mogul parce qu'il avait été bâti à l'emplacement d'une taverne - encore une - appelée The Mogul du nom des empereurs Moghols  de l'Hindoustan. Et remarquez que le dernier de ces empereurs n'a été déposé par les anglais que six ans après que le music-hall ait succédé à la taverne.
 
Bien. Sickert avait d'abord donné un autre titre à cette toile, c'était Cinematograph. Soyons attentifs à ce que regardent les enfants du paradis du Moghol : selon les compte-rendus de la presse de l'époque, ce serait (1) un western. On commence alors à projeter des films dans les music-halls. Peut-être est-ce
 
 
 
Edwin Stanton Porter - The Great train Robbery, 1903 
Via  Iconauta
 
 
et c'est, peut-être aussi (2), la première fois qu'un tableau montre un écran de cinéma.
 
 
Et de Sickert, ou à son sujet, déjà
 
 
 
(1) R. Upstone, Modern Painters, The Camden Town School, London, Tate, 2008.
 
(2) En histoire de l'art, comme en histoire générale, les premières fois sont difficilement démontrables. En tout cas cet argument a été invoqué et souvent repris à l'occasion de la vente du tableau chez Christie's, en 2016.
 
 

29/10/2025

28/10/2025

Poésie illustrée : destinataire illisible


John James Audubon - California Vulture

 

Tant de virées
dans des villes inconnues
m’épuisent
Je n’ai guère de patience
pour ce genre de tourisme
S’insinuer dans la vie des autres
S’empiffrer de hamburgers frites
tremper sa moustache dans la mousse des chopes
puis se laver les mains en se pinçant  le nez
tout dégoutant quel intérêt
À part ça : tant que m’émeut
le déhanchement des femmes
je vieillis au milieu des gargouilles
à têtes de monstres fabuleux
Sûr que j’évite le passé
péniblement et méthodiquement
Le temps passé
(je n’y peux rien)
visiblement m’évite
péniblement et méthodiquement
J’écris une carte postale 
représentant un vautour – destinataire illisible


Traduction et adaptation : Jenö Farkas et Marc Delouze

26/10/2025

Du divin et du Kitsch


Dirk Nijland - Nature morte avec un dragon et une statue du Christ, 1975
Huile sur toile 
 
De Dirk Nijland, déjà

25/10/2025

Querelle des images et retours de mémoire


Boris Orlov - Iconostase, 1974-1975 
Technique mixte 

 

 

À propos d'iconoclasme, deux publicités gratuites : d'abord pour Le sablierles souvenirs d'Ekaterina Olitskaïa (1899-1974) tout récemment réédités par les Éditions du bout de la ville : l'immense traversée des camps soviétiques de 1925 à 1956, des Solovki à la Kolyma.

 

 


Et puis pour ceux de Vera Broido (1907-2004), Fille de la révolution, chez Allia - depuis l'enfance en déportation sibérienne à la fuite hors d'URSS en 1920, à travers la ligne de front soviéto-polonaise, et la suite...

 


Raoul Haussmann - Vera Broido, ca 1930, Berlin

 

 

Un parallèle : chez l'une la persécution des SR, la mémoire des camps, chez l'autre celle de l'exil, du côté des menchéviks tout aussi pourchassés.

Et un paradoxe : à quel point, et souvent plus que d'autres littératures, celles des camps et de l'exil témoignent en faveur de l'humanité.

 

 

24/10/2025

L'art au travail : trop moderne pour la guerre moderne


Sybil Andrews - Boat Yard, ca 1943
Huile sur toile
Royal Air Force Museum
 
 
Le sujet est le chantier naval de la British Power Boat Company à Hythe, qui fabriquait des vedettes rapides de secours en mer pour les besoins de la R.A.F. et où Andrews travaillait comme soudeuse, comme elle l'avait déjà fait pendant la première guerre.
 
Le tableau est d'un futurisme bien moins affirmé que le travail habituel de l'artiste, peut-être parce qu'elle voulait le proposer au War Artists’ Advisory Committee. C'était encore trop pour le Comité, qui le refusa.
 
De toute façon le futurisme n'était plus à la mode. Andrews et son mari partirent gagner leur vie au Canada, à réparer des bateaux. Elle attendit un quart de siècle avant d'être redécouverte par le marché de l'art.
 
De Sybil Andrews, déjà
 
 

 

23/10/2025

Ronde de nuit : Benton Spruance


Benton Spruance - City in the Rain, 1932 
Lithographie en couleurs

 

De Benton Spruance, déjà.

22/10/2025

Dans tes rêves : le bestiaire


Pierre-Yves Trémois - Sommeil 2001, Songe V
Huile sur toile

 

Je rêve de chiens, dit M. Chat, je me souviens que ça me frigorifiait d'en parler, sur ce divan inconfortable - j'aurais pu dire comme le poète

Le chien : sur le chien je n'ai rien à dire
c'est un soupir et c'est un cri
c'est un spasme un charivari (1)
 
et je sentais que derrière moi, sous le tableau, sur le carnet, on notait mes silences. C'était il y a un demi-siècle presque et je rêve toujours de chiens, j'aimerais rêver d'autres animaux comme :
 

 

Raymond Queneau - Journal, Gallimard éd. 1996, entrée du 27 juin 1949

 

(1)  Raymond Queneau - Chêne et chien, 1937.

 

 

 

Et pendant ce temps-là...

 

...les lecteurs de Christa Wolf (pour Le ciel partagé) et amateurs de cinéma (est-)allemand peuvent voir sur ARTE quatre films de Konrad Wolf.

21/10/2025

Le murmure des sous-bois (Hodgkin, encore)


Eliot Hodgkin - Undergrowth, 1941 
Tempéra sur toile
Tate 

 

20/10/2025

Le silence des papiers


Eliot Hodgkin - R.A. File ou A File of Delivery Notes, 1963
Huile
 
 
Le sujet est une pile de bulletins de livraison pendus dans un bureau de la Royal Academy.
 
 
 
Eliot Hodgkin - Toilet Rolls, 1961
Huile
 
 
Donné en 1963 à la logeuse de Hodgkin pour couvrir une tache d'humidité dans sa salle de bain. 

19/10/2025

Regarde la route : Prochkine


Viktor Prochkine - Route, 1969

 

Et de Prochkine, déjà
 

18/10/2025

Un trou de mémoire à Chelsea

 

Paul Fordyce Maitland -  Cheyne Walk in Sunshine, 1888 


Elle allait maintenant prendre un taxi pour se rendre à Highgate. Mais tout à coup l’idée lui vint qu’elle ne se rappelait plus l’adresse. Ce contretemps se dressa tel un barrage en travers d’un puissant courant de désir. Elle fouilla désespérément dans sa mémoire à la recherche de cette adresse, d’abord en se représentant la maison, puis en essayant de retrouver le souvenir des mots qu’elle avait tracés au moins une fois sur une enveloppe. Plus elle insistait, plus ces mots lui échappaient. Y avait-il « Orchard » dans le nom de la maison, ou « Hill » dans celui de la rue ? Elle renonça. Jamais, depuis l’enfance, elle n’avait ressenti un tel vide, une telle désolation. Affluèrent aussitôt à son esprit, comme si elle sortait d’un rêve, toutes les conséquences de son incompréhensible indolence. Elle imagina le visage de Ralph au moment où il repartirait de chez elle sans un mot d’explication, persuadé que c’était elle qui lui refusait sa porte, et lui signifiait brutalement qu’elle n’avait pas envie de le voir. Elle le vit tourner les talons devant sa porte ; mais il était beaucoup plus facile de l’imaginer ensuite arpentant les rues au hasard et pendant Dieu sait combien de temps que de se figurer qu’il rentrerait directement à Highgate. Peut-être ferait-il une nouvelle tentative pour la rencontrer dans Cheyne Walk ?

Virginia Woolf - Nuit et Jour, 1919
trad. de Françoise Pellan
 
 
Les amateurs de géographie (ou, accessoirement, de dérive) littéraire londonienne pourront lire Lisbeth Larsson, Walking Virginia Woolf's London, Palgrave macmillan éd. 2017, qui suit ainsi à la trace les personnages de Nuit et jour :
 

 

17/10/2025

De l'ombre


Giovanni Benedetto Castiglione - De la série des Grandes Études de têtes coiffées à l'orientale, 1645-1650
Eau-forte
Musée du Louvre

 

16/10/2025

15/10/2025

Voir Londres, et penser à Gaza


Charles Ginner - Emergency Water Storage Tank, 1942
Huile sur toile
Tate


Ginner travaille ici sur le Blitz en war artist, mais à partir du pittoresque des ruines, comme Eliot Hodgkin par exemple.

 

 

Sydney Carlisle - The ruins of the Great Mosque, Gaza, Palestine, 1919
Imperial War Museum, Londres
 
 
Les destructions que peint Carlisle font suite à la campagne de Sinaï et de Palestine de l'armée anglaise, qui donna lieu en 1917 aux trois Batailles de Gaza.