À propos d'iconoclasme, deux publicités gratuites : d'abord pour Le sablier, les souvenirs d'Ekaterina Olitskaïa (1899-1974) tout récemment réédités par les Éditions du bout de la ville : l'immense traversée des camps soviétiques de 1925 à 1956, des Solovki à la Kolyma.
Et puis pour ceux de Vera Broido (1907-2004), Fille de la révolution, chez Allia - depuis l'enfance en déportation sibérienne à la fuite hors d'URSS en 1920, à travers la ligne de front soviéto-polonaise, et la suite...
Un parallèle : chez l'une la persécution des SR, la mémoire des camps, chez l'autre celle de l'exil, du côté des menchéviks tout aussi pourchassés.
Et un paradoxe : à quel point, et souvent plus que d'autres littératures, celles des camps et de l'exil témoignent en faveur de l'humanité.


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