Martinus Rorbye - La prison de Copenhague, 1831
La prison, grise, massive, occupe tout le champ visuel. On aperçoit une tête, derrière les barreaux. Et tout le monde regarde ailleurs.
Au premier plan, un homme qui marche, une lanterne à la main, tel Diogène...
Les orateurs lui paraissaient les valets du
peuple, et les couronnes des boutons donnés par cette fièvre :
la gloire. Il se promenait en plein jour avec une lanterne et répétait : « Je
cherche un homme. »
...et le chien, bien sûr, kuôn, kunos de qui toute une école tient son nom de cynique.
Alexandre le rencontrant un
jour lui dit : « Je suis le grand roi Alexandre. » Diogène alors
se présenta : « Et moi je suis Diogène, le chien. » On lui demanda
pourquoi il était appelé chien : « Parce que je caresse ceux qui
me donnent, j’aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux
qui sont méchants. »
Trad. Genaille
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