Je me souviens du mois d'Août 1964. C'était pas loin du bord de mer dans une vieille maison qui craquait de partout, avec un piano désaccordé sur lequel j'avais l'habitude de jouer, sans savoir, depuis que j'étais tout petit. Je lisais Emily Brontë et Fritz Leiber, et c'était le dernier mois de mes années d'adolescence. Catherine Hearnshaw ? Certes. Mais si vous compariez avec Greta Forzane... J'étais tombé raide dingue de Greta Forzane. Sauf qu'elle était très loin dans l'espace, dans le temps, sans compter de multiples dimensions supplémentaires. Mais je m'apprêtais à déménager, à changer de vie, autant changer de version de la réalité.
(à suivre)
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