Caterina Bueno chante La leggera (trad.)
Mis en ligne par Leandro Campagni
A partir de 3'10" :
Il lunedì la legge non permette
che la leggera la vada a lavorà
tirullallillillero
Il lunedì la legge non permette
che la leggera la vada a lavorà.
Il martedì è giorno di mercato
non 'mai lavorato, nun voglio lavorà
tirullallillillero
il martedì è giorno di mercato
non 'mai lavorato, nun voglio lavorà.
Il mercoledì io vado sul lavoro
piglio la cazzuola mi metto a lavorà
tirullallillillero
piglio la cazzuola, mi casca giù 'l martello
proprio per quello nun voglio lavorà.
Il giovedì poi e l'è il giorno dei santi
noi tutti quanti 'un si vole lavorà
tirullallillillero
il giovedì poi e l'è il giorno dei santi
noi tutti quanti 'un si vole lavorà.
Il venerdì poi è morto Gesù Cristo
'nun l'ho mai visto, nun voglio lavorà
tirullallillillero
il venerdì poi è morto Gesù Cristo
'nun l'ho mai visto, nun voglio lavorà.
Il sabato poi io vado in sul cantone
aspetto il padrone che mi venga a pagà
tirullallillillero
il sabato poi io vado in sul cantone
aspetto il padrone che mi venga a pagà.
E alla leggera che poco gliene importa
la manda sull'ostia la fabbrica e 'l padron
tirullallillillero
e alla leggera che poco gliene importa
la manda sull'ostia la fabbrica e 'l padron.
La forza leggera che canta il cucù
un bacio alla mamma n'Italia mai più.
La loi ne permet pas
Que la Légère aille au travail le lundi
Tirullallillillero
La loi ne permet pas
Que la Légère aille au travail le lundi
Le mardi, c'est jour de marché
On ne travaille jamais, je ne veux pas travailler
Tirullallillillero
Le mardi, c'est jour de marché
On ne travaille jamais, je ne veux pas travailler
Le mercredi, je vais au travail
Je prends la truelle, je me mets au travail
tirullallillillero
Je prends la truelle, un marteau me tombe sur le dos
Je ne peux pas travailler
Et puis, le jeudi, c'est le jour des saints
Aucun de nous ne veut travailler
Tirullallillillero
Et puis, le jeudi, c'est le jour des saints
Aucun de nous ne veut travailler
Puis Jésus Christ est mort le vendredi
On ne l'a jamais vu, mais on ne veut pas travailler
Tirullallillillero
Puis Jésus Christ est mort le vendredi
On ne l'a jamais vu, mais on ne veut pas travailler
Puis, le samedi je vais sur le chantier
J'attends le patron qui vient me payer
Tirullallillillero
Puis, le samedi je vais sur le chantier
J'attends le patron qui vient me payer
À la légère peu nous importe
On envoie au diable l'usine et le patron
Tirullallillillero
À la légère peu nous importe
On envoie au diable l'usine et le patron
Force légère que chante le coucou
Un baiser pour Maman, et adieu l'Italie.
Le train de la légère (il trenino della Leggera, ou La Leggera tout court) menait en Maremme les travailleurs pauvres de Toscane (ou d'ailleurs). La Maremme, marécage côtier du sud de la Toscane où sévissait la malaria, a été progressivement asséchée à partir du milieu du XIXème, mais à la fin du siècle elle restait un lieu de travail pénible et infertile, assez semblable à la Camargue et où ne venaient que les saisonniers sous-payés qui n'avaient pas d'autre solution pour survivre. Ils voyageaient alla leggera, sans bagage parce qu'ils n'avaient rien, d'où le surnom du train. Et ils chantaient cette chanson, qui reste pourtant moins connue que Maremma amara.
Caterina Bueno (d'elle, déjà) a transcrit la chanson au début des années soixante à Stia, province d'Arezzo. On en trouvera d'autres versions par ici.
Caterina Bueno (d'elle, déjà) a transcrit la chanson au début des années soixante à Stia, province d'Arezzo. On en trouvera d'autres versions par ici.
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