aaarghh... effectivement, c'est une horreur... Cela dit, l'entraînement à la lecture rapide est bien antérieur au texte électronique. Il me semble que son industrialisation date d'Evelyn Wood (1959) c'est-à-dire de l'ère du Grand Productivisme - des sociétés comme IBM et General Motors donnaient des cours de speed reading à leurs employés. Evidemment, si ça se conjugue avec le travail sur écran, ça peut devenir l'enfer climatisé... Cela dit, mois qui suis un lecteur plutôt lent et papillonnant, je trouve que la liseuse favorise plutôt mes travers : d'abord parce que je peux emporter plusieurs livres en même temps, et ensuite parce que je suis délivré du cauchemar du signet (physique) perdu. Le principal point faible des liseuses, c'est le feuilletage, mais il semble que des japonais y travaillent...
J'ai animé des stages de lecture rapide sur documents et livres pour des cadres dans des grandes organisations (entreprises, institutions, associations, ...). Donc, je connais la chanson, disait Alain Resnais. Je lis beaucoup et je voyage beaucoup en France, exclusivement en transports en commun (car, bus, train). La liseuse m'éviterait de transporter dans le sac à dos ou la valise 3 ou 5 kg de livres. Mais, oui il y a un mais. J'aurais le sentiment d'être sur l'ordinateur ou l'écran de l'iPhone. Et surtout j'aime les signets ;-). Il y a d'autres raisons pour lesquelles je ne suis pas prête à acquérir une liseuse... je crois que je vais écrire un texte là-dessus. À suivre, donc.
Merci pour le lien vers les "grands ouvrages" de certains génies du troisième pays le plus nucléarisé au monde, derrière les Etats-Unis et la France...
C'est la première fois que je regarde un extrait de Sesame Street. Sinon, j'ai lu le texte sur Le Monolecte, je suis dubitative...
RépondreSupprimerConnaissez-vous ce texte ?
RépondreSupprimerhttp://rue89.nouvelobs.com/2014/03/15/spritz-proust-douze-stations-metro-a-degouter-lire-250697
aaarghh... effectivement, c'est une horreur... Cela dit, l'entraînement à la lecture rapide est bien antérieur au texte électronique. Il me semble que son industrialisation date d'Evelyn Wood (1959) c'est-à-dire de l'ère du Grand Productivisme - des sociétés comme IBM et General Motors donnaient des cours de speed reading à leurs employés. Evidemment, si ça se conjugue avec le travail sur écran, ça peut devenir l'enfer climatisé...
RépondreSupprimerCela dit, mois qui suis un lecteur plutôt lent et papillonnant, je trouve que la liseuse favorise plutôt mes travers : d'abord parce que je peux emporter plusieurs livres en même temps, et ensuite parce que je suis délivré du cauchemar du signet (physique) perdu. Le principal point faible des liseuses, c'est le feuilletage, mais il semble que des japonais y travaillent...
J'ai animé des stages de lecture rapide sur documents et livres pour des cadres dans des grandes organisations (entreprises, institutions, associations, ...). Donc, je connais la chanson, disait Alain Resnais.
RépondreSupprimerJe lis beaucoup et je voyage beaucoup en France, exclusivement en transports en commun (car, bus, train). La liseuse m'éviterait de transporter dans le sac à dos ou la valise 3 ou 5 kg de livres. Mais, oui il y a un mais. J'aurais le sentiment d'être sur l'ordinateur ou l'écran de l'iPhone. Et surtout j'aime les signets ;-). Il y a d'autres raisons pour lesquelles je ne suis pas prête à acquérir une liseuse... je crois que je vais écrire un texte là-dessus. À suivre, donc.
Merci pour le lien vers les "grands ouvrages" de certains génies du troisième pays le plus nucléarisé au monde, derrière les Etats-Unis et la France...