Huile sur contreplaqué
Musée russe, Saint-Pétersbourg
Au dos : "K. Malevic Malewicz. Motif de l'année 1909 (corrigé en 1919) (1). Peint avec des pigments de Dosekin. [blanc de] Paul Véronèse, céruse, cadmium, rose Pelikan 'Elido' foncé [en allemand]" (2).
Selon Andréï Nakov la radiographie du tableau montre ses évolutions successives à partir d'un véritable portrait symboliste, dans le sens d'une simplification/abstraction grandissante. Comme d'autres productions de la même époque, mais ici de façon particulièrement émouvante, ce portrait "enjambe" donc la période proprement suprématiste et fait le lien entre le Malévitch pré-cubiste et celui des années 29-30, celles de l'image nouvelle.
Dosekin (ou Dossiékine en transcription française traditionnelle) était un des principaux fabricants de couleurs de la Russie pré-révolutionnaire.
(Et, à propos de Malévitch, voir également Le dieu des fourmis et la dernière relève)
(Et, à propos de Malévitch, voir également Le dieu des fourmis et la dernière relève)
(1) Selon Jean-Claude Marcadé (Malévitch, Nouvelles Editions Françaises 1993, Ill. n°401, légende p. 263) la date de 1919 vient corriger en rouge celle de 1909.
(2) Informations figurant au catalogue d'Andréï Nakov, Kazimir Malewicz, Adam Biro éd. 2002, p. 395. Le tableau porte le n°PS-207 dans le catalogue de Nakov.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire