Claudius-Jacquand - Conseil des ministres au palais des Tuileries : le maréchal Soult présente à Louis-Philippe la loi de Régence, 1842
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Printemps de 1842, seconde année du troisième ministère Soult, qui durera presque jusqu'à la fin de la monarchie de Juillet. La grande affaire, c'est la loi sur les chemins de fer. Il y en a 571 kilomètres en France, moins qu'en Angleterre bien sûr, mais moins aussi qu'en Belgique, en Prusse, en Autriche ou en Allemagne... Suivant un scénario industriel assez classique en France, les compagnies privée échouent les unes après les autres faute de capitalisation suffisante, et se retournent vers l'Etat. La loi instaurera un système mixte, l'Etat prenant en charge l'acquisition des terrains, le terrassement, les ouvrages d'art et les stations, et donnant à bail la ligne à une compagnie fermière qui y pose les voies et fournit le matériel. La discussion parlementaire débute le 26 avril et dure quinze jours - le ministère affronte notamment Thiers, adversaire de longue date des voies ferrées.
Printemps de 1842, seconde année du troisième ministère Soult, qui durera presque jusqu'à la fin de la monarchie de Juillet. La grande affaire, c'est la loi sur les chemins de fer. Il y en a 571 kilomètres en France, moins qu'en Angleterre bien sûr, mais moins aussi qu'en Belgique, en Prusse, en Autriche ou en Allemagne... Suivant un scénario industriel assez classique en France, les compagnies privée échouent les unes après les autres faute de capitalisation suffisante, et se retournent vers l'Etat. La loi instaurera un système mixte, l'Etat prenant en charge l'acquisition des terrains, le terrassement, les ouvrages d'art et les stations, et donnant à bail la ligne à une compagnie fermière qui y pose les voies et fournit le matériel. La discussion parlementaire débute le 26 avril et dure quinze jours - le ministère affronte notamment Thiers, adversaire de longue date des voies ferrées.
Le débat n'est pas terminé quand, le Dimanche 8 mai, la locomotive de tête du train de Paris à Versailles rompt un essieu juste après Meudon-Bellevue. La seconde machine et le reste du train la percutent et les wagons prennent feu. A l'époque, les voitures étaient fermées à clef de l'extérieur, le train était bondé car c'était jour de grandes eaux : on relève plus de cinquante morts. L'émotion populaire est grande, on parle d'aller brûler la gare Montparnasse. Un peu plus tard pourtant la loi sera votée sans encombre.
Parmi les morts de Bellevue, Dumont d'Urville.
Printemps 1842. Nous avons laissé Charles Meryon à Toulon, il y est toujours, apprenant l'aquarelle. Son bateau, le Montebello, est resté plus longtemps que prévu au carénage. Meryon s'ennuie probablement; on sait qu'il a manoeuvré pour ne pas faire partie de l'état-major de l'amiral La Susse; pendant l'hiver, il a rêvé de partir en voyage de circumnavigation sur la Belle-Poule mais
"ces plans heureux sont réservés à d'autres que moi..." (1)
En juin enfin, arrive la nouvelle (2) : il embarque sur la corvette de charge Le Rhin - avec trois ans de retard sur les conseils du capitaine Cécille, le commandant de l'Héroïne, il va partir pour la Nouvelle-Zélande.
Deux ans avant de mourir dans la première catastrophe ferroviaire française, l'amiral Dumont d'Urville avait effectué son dernier voyage à bord de l'Astrolabe accompagnée de la Zélée. Meryon n'était pas encore entré à l'école navale quant les deux corvettes quittèrent Toulon en Septembre 1837, pour Rio de Janeiro, la Terre de Feu et l'Antarctique, puis l'Océanie, l'Indonésie, Hobart en Tasmanie et de nouveau l'Antarctique pour le baptême de la Terre Adélie. Au milieu de cette navigation, entre Valparaiso et les Salomon, Dumont d'Urville avait fait escale le 26 août 1838 à Nouka-Hiva, la plus grande des Marquises, ces îles que le capitaine Marchand avait nommées en 1791 les îles de la Révolution...
Parmi les morts de Bellevue, Dumont d'Urville.
Printemps 1842. Nous avons laissé Charles Meryon à Toulon, il y est toujours, apprenant l'aquarelle. Son bateau, le Montebello, est resté plus longtemps que prévu au carénage. Meryon s'ennuie probablement; on sait qu'il a manoeuvré pour ne pas faire partie de l'état-major de l'amiral La Susse; pendant l'hiver, il a rêvé de partir en voyage de circumnavigation sur la Belle-Poule mais
"ces plans heureux sont réservés à d'autres que moi..." (1)
En juin enfin, arrive la nouvelle (2) : il embarque sur la corvette de charge Le Rhin - avec trois ans de retard sur les conseils du capitaine Cécille, le commandant de l'Héroïne, il va partir pour la Nouvelle-Zélande.
Deux ans avant de mourir dans la première catastrophe ferroviaire française, l'amiral Dumont d'Urville avait effectué son dernier voyage à bord de l'Astrolabe accompagnée de la Zélée. Meryon n'était pas encore entré à l'école navale quant les deux corvettes quittèrent Toulon en Septembre 1837, pour Rio de Janeiro, la Terre de Feu et l'Antarctique, puis l'Océanie, l'Indonésie, Hobart en Tasmanie et de nouveau l'Antarctique pour le baptême de la Terre Adélie. Au milieu de cette navigation, entre Valparaiso et les Salomon, Dumont d'Urville avait fait escale le 26 août 1838 à Nouka-Hiva, la plus grande des Marquises, ces îles que le capitaine Marchand avait nommées en 1791 les îles de la Révolution...
Ernest Goupil - Entrée de la baie Anna Maria - Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, Atlas pittoresque, planche 50
source : Wikimedia Commons
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Dumont d'Urville emmène avec lui trois dessinateurs, dont deux ne survivront pas au voyage.
Ernest Goupil - Naturels de Nouka-Hiva (baie Anna-Maria). Atlas pittoresque, planche 60
source : Wikimedia Commons
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C'est au premier d'entre eux, Ernest Goupil surnommé à bord "l'artiste", mort de la dysenterie à Hobart en 1840, et à son successeur Louis le Breton que l'on doit les plus belles planches des Atlas publiés six ans plus tard.
Ernest Goupil - Intérieur de la maison publique d'Apia - Atlas pittoresque, planche 71
source : Wikimedia Commons
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Lire le Voyage au Pôle Sud et en Océanie... de Dumont d'Urville, c'est se replonger dans la littérature du Contact, avec sa pseudo-science raciale (3) et ses visions fantasmées de la liberté sexuelle des océaniennes (4)...
...récurrentes depuis Bougainville jusqu'au Typee de Melville. Mais on peut se laisser fasciner par cette fausse aurore où on se sait pas qui découvre qui, des naturels ou des papālagi - lumière menteuse où une seule chose est sûre : la situation est propice à la production intensive d'images...
Ernest Goupil - Intérieur d'une case à Lebouka - Atlas pittoresque, planche 95
source : Wikimedia Commons
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...et parfois, de romans.
Eté de 1842 - 23 Juin. Le baleinier Acushnet, capitaine Valentine Pease, est en vue de l'île de Nouka-Hiva. Il a fait un bon bout de chemin (5) depuis qu'il a quitté le port de Fairhaven, Massachusetts le 3 janvier 41. Rio de Janeiro le le 13 mars. Le Cap Horn le 15 avril, et escale à Santa (Pérou) le 23 juin. Passage de la ligne le 24 octobre, et les Galapagos le 30.
L'Acushnet jette l'ancre aux îles Chatham le 19 novembre, puis repart pour le Pérou, au port de Tumbes. Le 27 décembre il est au large de la côte équatorienne à Punta Santa Elena, et de nouveau le 6 janvier aux Galapagos. Quand il pénètre dans la baie de Taioa à Nouka-Hiva il n'a pas vu la Terre depuis plus de six mois - à son bord, cet autre marin considérable, Herman Melville.
Six months at sea! Yes, reader, as I live, six months out of sight of land; cruising after the sperm-whale beneath the scorching sun of the Line, and tossed on the billows of the wide-rolling Pacific—the sky above, the sea around, and nothing else! (Typee, ch. I)
...ils attendent que leurs camarades s'endorment, se jettent dans un bois...
"Elle souffle!" Marin sur le mât d'un baleinier - d'après J. Ross Browne, Etchings of a Whaling cruise
L'Acushnet jette l'ancre aux îles Chatham le 19 novembre, puis repart pour le Pérou, au port de Tumbes. Le 27 décembre il est au large de la côte équatorienne à Punta Santa Elena, et de nouveau le 6 janvier aux Galapagos. Quand il pénètre dans la baie de Taioa à Nouka-Hiva il n'a pas vu la Terre depuis plus de six mois - à son bord, cet autre marin considérable, Herman Melville.
Six months at sea! Yes, reader, as I live, six months out of sight of land; cruising after the sperm-whale beneath the scorching sun of the Line, and tossed on the billows of the wide-rolling Pacific—the sky above, the sea around, and nothing else! (Typee, ch. I)
La suite est connue des lecteurs de Taïpi. Le Marquisean welcome des jeunes femmes de l'île, exactement conforme à celui que décrivait Dumont d'Urville - et probablement tout aussi mythifié. Mais aussi cette autre bienvenue : les navires de guerre du contre-amiral Dupetit-Thouars qui vient à la fin du mois de mai de prendre possession des Marquises au nom de la France (6).
The islanders looked upon the people who made this cavalier appropriation of their shores with mingled feelings of fear and detestation. They cordially hated them; but the impulses of their resentment were neutralized by their dread of the floating batteries, which lay with their fatal tubes ostentatiously pointed, not at fortifications and redoubts, but at a handful of bamboo sheds, sheltered in a grove of cocoa-nuts! A valiant warrior doubtless, but a prudent one too, was this same Rear-Admiral Du Petit Thouars. Four heavy, double-banked frigates and three corvettes to frighten a parcel of naked heathen into subjection! Sixty-eight pounders to demolish huts of cocoa-nut boughs, and Congreve rockets to set on fire a few canoe sheds! (Typee, ch. III)
C'est dans les années quarante du XIXème siècle que la Terre devient définitivement ronde. A l'autre bout du monde - vis-à-vis de l'Europe, s'entend - se sont noués les réseaux de la pêche industrielle tandis que les bagnes d'Australie et de Tasmanie disséminent leurs ex-convicts. Ce sont les bagnards, libérés ou évadés, les baleiniers, en bordée ou déserteurs, qui auront été bien plus que les militaires et au moins autant que les religieux, les premiers acteurs du Contact.
Derrière ces populations dangereuses viennent les administrateurs, les marines de guerre et les sociétés de colonisation : dans le Pacifique il n'y aura bientôt plus de Terra nullius.
Dupetit-Thouars suivait en fait un double agenda : une croisade personnelle pour la conquête de Tahiti, contre Pritchard et la reine Pomaré, qu'il mena d'ailleurs avec plein succès et de son propre chef un an plus tard. Et une mission officielle limitée aux Marquises pour laquelle il avait usé de deux arguments : la protection du commerce, des missionnaires et baleiniers français à partir de l'archipel, et d'autre part l'installation d'une colonie pénitentiaire à l'intention des déportés politiques.
L'article 17 du Code Pénal disposait en effet que "la peine de la déportation consistera à être transporté et à demeurer à perpétuité dans un lieu déterminé par le gouvernement, hors du territoire continental de l’empire" mais il n'avait jamais été appliqué faute d'emplacement ad hoc. Rappelons que la Monarchie de Juillet fut une période rien moins que politiquement tranquille : émeutes parisiennes et révolte des canuts à Lyon en 31, insurrections parisiennes de juin 32 et d'avril 34, cette dernière accompagnée d'une nouvelle révolte des canuts, attentat de Fieschi en 35, tentative révolutionnaire de la Société des Saisons en 39... La déportation aux antipodes faisait donc bel effet dans un argumentaire, que Dupetit-Thouars sut présenter à Guizot en 1840 (7).
En fait la mise en oeuvre devait attendre la terrible répression des journées de juin 1848, et à sa suite la loi de 1850 qui disposa dans son article 5 que "L’île de Nuka-Hiva, l’une des Marquises, est déclarée lieu de déportation pour l’exécution de l’article 17 du Code pénal." Mais il n'y eut finalement que trois déportés politiques à être envoyés dans le Botany Bay français : Gent, Ode et Longomazino, participants du complot républicain du sud-est condamnés en 1851. Nouka-Hiva était trop loin et trop chère - la Guyane et la Nouvelle-Calédonie prirent le relais.
Derrière ces populations dangereuses viennent les administrateurs, les marines de guerre et les sociétés de colonisation : dans le Pacifique il n'y aura bientôt plus de Terra nullius.
Dupetit-Thouars suivait en fait un double agenda : une croisade personnelle pour la conquête de Tahiti, contre Pritchard et la reine Pomaré, qu'il mena d'ailleurs avec plein succès et de son propre chef un an plus tard. Et une mission officielle limitée aux Marquises pour laquelle il avait usé de deux arguments : la protection du commerce, des missionnaires et baleiniers français à partir de l'archipel, et d'autre part l'installation d'une colonie pénitentiaire à l'intention des déportés politiques.
L'article 17 du Code Pénal disposait en effet que "la peine de la déportation consistera à être transporté et à demeurer à perpétuité dans un lieu déterminé par le gouvernement, hors du territoire continental de l’empire" mais il n'avait jamais été appliqué faute d'emplacement ad hoc. Rappelons que la Monarchie de Juillet fut une période rien moins que politiquement tranquille : émeutes parisiennes et révolte des canuts à Lyon en 31, insurrections parisiennes de juin 32 et d'avril 34, cette dernière accompagnée d'une nouvelle révolte des canuts, attentat de Fieschi en 35, tentative révolutionnaire de la Société des Saisons en 39... La déportation aux antipodes faisait donc bel effet dans un argumentaire, que Dupetit-Thouars sut présenter à Guizot en 1840 (7).
En fait la mise en oeuvre devait attendre la terrible répression des journées de juin 1848, et à sa suite la loi de 1850 qui disposa dans son article 5 que "L’île de Nuka-Hiva, l’une des Marquises, est déclarée lieu de déportation pour l’exécution de l’article 17 du Code pénal." Mais il n'y eut finalement que trois déportés politiques à être envoyés dans le Botany Bay français : Gent, Ode et Longomazino, participants du complot républicain du sud-est condamnés en 1851. Nouka-Hiva était trop loin et trop chère - la Guyane et la Nouvelle-Calédonie prirent le relais.
9 juillet 1842 - Nouka-Hiva n'est pas encore un bagne mais a déjà perdu sa liberté. Ayant quant à eux décidé de recouvrer la leur, Herman Melville et Richard Tobias Greene (Toby dans le roman) descendent dans une baleinière de l'Acushnet pour passer la journée à terre. Abrités de la pluie sous un hangar à pirogues...
Louis Le Breton - Pirogue double sous son hangar. Atlas pittoresque, planche 78
source : Wikimedia Commons
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...ils attendent que leurs camarades s'endorment, se jettent dans un bois...
Ernest Goupil - Site sur l'île Manga-Reva. Atlas pittoresque, planche 41
source : Wikimedia Commons
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...et grimpent dans la montagne. Ils ont déserté. Il vous reste à lire ou relire
pour la suite de l'aventure, le contact avec les Taïpis quatre jours plus tard, la nymphe Fayaway et le roi Mehevi, le départ de Toby...
Vallée de Taipivai et Baie du Contrôleur, Nouka-Hiva - le site où se déroule la plus grande partie de Typee
Mis en ligne par georgegoodman sous CreativeCommons
Mis en ligne par georgegoodman sous CreativeCommons
7 août 1842 - Le baleinier anglais Lucy Ann , qui s'appellera la Julia dans Omoo, fait escale à Nouka-Hiva. Le capitaine Henry Ventom a besoin de recruter des hommes - l'équipage est au bord de la révolte - et il apprend qu'il peut échanger un peu de pacotille contre un marin américain détenu par les Taïpis. Et le 9, Melville embarque pour un nouveau roman.
15 août 1842 à 18h, Toulon. La corvette de charge Le Rhin sort du port, faisant voile vers Majorque et Gibraltar avec pour destination finale la station d'Akaroa en Nouvelle-Zélande. Elle est armée de quatre canons-obusiers de 30 et de dix-huit caronades de 24, emportant sous les ordres du capitaine Bérard quelque cent quatre-vingts hommes d'équipage, deux lieutenants et quatre enseignes, dont Charles Meryon.
(2) "Ce n'est pas sans peine que je suis parvenu à réussir, car j'avais affaire à une quarantaine d'individus plus ou moins bien recommandés, et c'est à une simple lettre que j'écrivis à paris il y a un mois que je dois d'ête heureux aujourd'hui" lettre à Charles Lewis Meryon, 19 juin 1842, citée par Ducros, 348.
(3) C'est Dumont d'Urville qui est à l'origine de la classification des îles océaniennes en Polynésie, Mélanésie et Micronésie - en fonction notamment de la pigmentation de la peau de leurs habitants, cf. Serge Tcherkézoff, Polynésie/Mélanésie - L’invention française des "races" et des régions de l'Océanie (XVIe-XXe siècles), Au vent des Iles, Papeete, 2009. Caractéristique également, l'utilisation à grande échelle de la crâniographie par le phrénologue Dumoutier tout au long du second voyage de 1837.
(4) Pour une analyse critique de ce fantasme, dans la ligne des recherches de Marshall Sahlins, voir Serge Tcherkézoff Tahiti-1768 : Jeunes filles en pleurs, la face cachée des premiers contacts et la naissance du mythe occidental, Au vent des Iles, Papeete, 2004. Du même on peut consulter en ligne (et en anglais) A Reconsideration of the Role of Polynesian Women in Early Encounters with Europeans: Supplement to Marshall Sahlins’ Voyage around the Islands of History et ‘First Contacts’ in Polynesia, the Samoan Case (1722-1848) western misunderstandings about sexuality and divinity
(5) Le journal de bord de l'Acushnet a été perdu, mais certains de ses éléments ont été retrouvés dans la compilation (abstract log) établie par Matthew Fontaine Maury, officier de marine qui a utilisé les journaux de plusieurs capitaines baleiniers, dont Pease, aux fins d'établir des cartes générales des vents et des courants, ainsi que des migrations des baleines. Sur l'itinéraire de l'Acushnet, cf. Hershel Parker, Herman Melville, a biography, vol. 1, 1819-1851, pp. 180-214.
(6) Pour le détail de cette "prise de possession" de comédie, et de la révolte tout à fait réelle qui s'ensuivit, on peut lire Dominique Agniel, Aux Marquises, L'Harmattan, 2007, pp. 67-80 et Max Radiguet, Les derniers sauvages, Calmann-Lévy, 1882 et réédition Editions Phébus, 2001
(7) Lire sur ce point Louis-José Barbançon, La loi de déportation politique du 8 juin 1850 : des débats parlementaires aux Marquises, en ligne sur l'excellent site Criminocorpus.
(7) Lire sur ce point Louis-José Barbançon, La loi de déportation politique du 8 juin 1850 : des débats parlementaires aux Marquises, en ligne sur l'excellent site Criminocorpus.
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