Charles Angrand - Autoportrait, 1892
De Charles Angrand, grand expérimentateur et artiste discret, on se souvient surtout par les chroniques que Félix Fénéon consacra à chacun de ses accrochages. Pour le pauvre Angrand, qui était d'une timidité maladive quand il s'agissait de ses oeuvres, il ne devait pas être facile de voir le plus grand critique d'art de l'époque fourbir sur elles ses métaphores et ses néologismes, sans gentillesse excessive du reste : "...sa brosse, d'une violence rusée, travaille et triture ingénieusement une pâte épaisse et plastique, la configure aux reliefs, l'érafle, l'écorche, la guilloche et la papelonne..." (1)
Fénéon n'aimait pas les empâtements.
Membre fondateur du Salon des Indépendants, Angrand avait participé à la première exposition de 1884, dans le bureau de poste temporaire installé à l'emplacement des Tuileries incendiées par la Commune - c'était le Salon où la Baignade à Asnières de Seurat avait été reléguée au buffet.
Puis Angrand fit partie du petit groupe autour du même Seurat - avec Signac, Maximilien Luce, Charles-Edmond Cross, et Dubois-Pillet le gendarme-peintre. Son atelier était situé au 47 boulevard des Batignolles, pas loin du café Guerbois, du café d'Athènes et du Chat Noir. Il était des rares vrais intimes de Seurat, qui ne révéla qu'à lui et Signac sa liaison avec Madeleine Knobloch, la jeune femme se poudrant.
Le grand Félix était tout indulgence à partir du moment où un artiste avait connu le chemin de Damas du divisionnisme. "Diversifié à l'infini pour rendre le luisant d'un wagon, le tohu-bohu d'un ciel, la furtivité de l'eau, le fouillis des herbes, son jeu atteignait à un maximum de virtuosité quand, vers 86, ce peintre adopta le système de la division scientifique du ton et annula dans l'uniforme facture néo-impressionniste ses ragoûts de pâte et ses ruses de brosse. Privés des adminicules coutumiers, ses tableaux d'abord pâtirent; leur saveur s'affaiblit, leur polychromie s'anémia; mais un surcroît de transparence, de luminosité et de justesse légitima tôt son évolution." (2)
"...éclairée par les becs de gaz et par des globes pharmaceutiques, une foule s'accumule sur le trottoir. Le dessin s'ankylose et les teintes délinquent. Donner, en un tableau destiné à être vu à la lulière naturelle, la sensation des éclairages factices, - la tentative est intéressante et complexement ardue : plongé dans la lumière jaune du gaz, l'observateur l'estime blanche, adoptant ainsi un terme de comparaison inexact auquel vont se rapporter toutes les couleurs ; - il devient pratiquement daltonien. Et tant d'autres difficultés..." (4)
"...qui glissent du noir au blanc par lentes houles impeccablement dégradées. Dans cette brume lumineuse les bêtes, les choses, les gens de la campagne apparaissent selon des formes simples qui résumaient les trouvailles de l'observateur sans garder trace de rien d'anecdotique." (6) Puis à la fin de sa vie il revient à la couleur, par le pastel.
...et avant même que le Salon ferme ses portes, Seurat meurt de la diphtérie.
Le Cirque - qui ne sera jamais terminé - fait partie des oeuvres qui marquent l'extrême limite de la grande tradition figurative, avant que la couleur prenne son autonomie, avant que les formes se fractionnent. Au moment de ce 8ème Salon le groupe des Nabis vient de se former, le cloisonnisme est à ses débuts, Van Gogh est déjà à Auvers-sur-Oise, Gauguin parti pour Tahiti, Cézanne peint les Joueurs de cartes. Et vingt ans seulement séparent les Poseuses des Demoiselles d'Avignon. Peut-on seulement imaginer, comme le demande Linda Nochlin (7) ce qu'aurait été "la face de l'art du XXème siècle (...) si Seurat, plutôt que Cézanne, était tenu pour le peintre moderniste par excellence" ?
"Avec Le Cirque," dit-elle, "ce qui est en jeu c'est le phénomène moderne du spectacle et son corollaire, la passivité du public. Le tableau parodie la production artistique, allégoriquement représentée par un numéro éblouissant de virtuosité, paralysé dans sa gestuelle, avec culbutes et sauts périlleux pour satisfaire l'assistance tenue en haleine. Jusqu'aux artistes qui paraissent figés dans le dynamisme de leurs poses, bloqués dans les arcs décrits par leurs membres, diagrammes désincarnés du mouvement. La relation des spectateurs au spectacle telle qu'elle est exposée dans Le Cirque admet d'ailleurs des grilles d'interprétation plus sinistres encore. S'ils sont là pour représenter le public des amateurs d'art, ces gens saisis dans un état proche de la transe hypnotique ne sont pas sans évoquer les masses fascinées par les maîtres qui les manipulent. On pense en les regardant à l'inquiétant roman de Thomas Mann, Mario et le magicien, à la foule de Nuremberg électrisé par Hitler ou, plus près de nous, à l'électorat américain et à ses candidats-acteurs qui énoncent leurs slogans et gesticulent avec une habilté consommée devant les caméras de télévision. Sous sa forme d'allégorie anti-utopiste, Le Cirque est dans une certaine mesure une oeuvre d'anticipation qui porte inscrite en elle la problématique sociale de son époque" (8).
Pousser Le Cirque jusqu'à Nuremberg, dira-t-on, n'est-ce pas surinterpréter ? Pourtant le concept d'allégorie anti-utopiste - inspiré à Nochlin par Ernst Bloch - s'applique aussi bien au Cirque qu'à la Grande Jatte. Le Cirque est bien une allégorie de l'art dans un monde frelaté, de la beauté sans illusion. C'est la grimace sous le sourire, la contorsion sous la grâce, le dressage au fouet sous l'éclatant tour de force. Ce fouet qui serpente, magnifié par ce que peut avoir de masochiste la technique pointilliste, c'est celui du marché de l'art en plein développement - et peut-être aussi celui des querelles intestines, de ce noeud de vipères qu'était le cercle néo-impressionniste à l'instar de touts les groupes d'avant-garde.
Si Seurat tenait tant à exposer rapidement Le Cirque, c'était aussi, on le sait, pour réaffirmer son rang dans le groupe où une concurrence feutrée l'opposait à Signac. Sur Signac, Fénéon avait publié un livre et Seurat avait fort mal pris de ne pas y être cité une seule fois. Quand le critique, pour se réconcilier formellement, vint le visiter dans son nouvel atelier il y trouva porte close alors qu'il savait pertinemment que le peintre était là. Ce que Fénéon ignorait comme bien d'autres c'est que Seurat y cachait à tous, et d'abord à sa propre famille, la naissance du fils qu'il venait d'avoir de sa maîtresse, Madeleine Knobloch.
Suivit un échange de lettres raturées et contrariées qui ne régla en rien le différend. Et au Salon de 1891 le tableau qui triompha ne fut pas Le Cirque mais Sur l'émail d'un fond rythmique, le portrait par Signac de Félix Fénéon...
Angrand joua un petit rôle dans cette brouille - il fut un des rares à rendre visite à Seurat pour le consoler après la parution du Signac de Fénéon - et il semble que Seurat l'hypersensible en ait encore été vexé (8)...
En 1926, Fénéon écrit un papier à l'occasion de la mort de Charles Angrand. C'est alors qu'il se souvient : "entre la queue du cheval et le clown qui fait le saut périlleux, on voit, au Louvre, dans Le Cirque de Seurat, immédiatement derrière la banquette...
...un spectateur coiffé d'un gai haut de forme : Angrand en 1891." (9)
Hommage ironique, cette banquette de première classe pour un spectateur privilégié, Charles Angrand, l'homme du mystère sans battage.
(1) Félix Fénéon, Compte-rendu de la IIème exposition de la Société des artistes indépendants, du 20 août au 27 septembre, rue des Tuileries, in Oeuvres plus que complètes, p. 44.
(2) et (3) Félix Fénéon, Compte-rendu de la seconde exposition de la Société des Trente-Trois, La Cravache, 19 janvier 1889, in Oeuvres plus que complètes, p. 134.
(4) Félix Fénéon, Le néo-impressionnisme, L'Art moderne, 1er mai 1887, in Oeuvres plus que complètes, p. 75.
(5) Félix Fénéon, Balade chez les artisses indépendants, Le Père Peinard, 16 avril 1893, in Oeuvres plus que complètes, p. 227.
(6) Linda Nochlin, La Grande Jatte de Seurat, une allégorie anti-utopiste, in Les politiques de la vision, p. 243
(7) Linda Nochlin, ibid. pp. 263-264.
(9) Félix Fénéon, B V A, in Oeuvres plus que complètes, p. 481.
De Charles Angrand, grand expérimentateur et artiste discret, on se souvient surtout par les chroniques que Félix Fénéon consacra à chacun de ses accrochages. Pour le pauvre Angrand, qui était d'une timidité maladive quand il s'agissait de ses oeuvres, il ne devait pas être facile de voir le plus grand critique d'art de l'époque fourbir sur elles ses métaphores et ses néologismes, sans gentillesse excessive du reste : "...sa brosse, d'une violence rusée, travaille et triture ingénieusement une pâte épaisse et plastique, la configure aux reliefs, l'érafle, l'écorche, la guilloche et la papelonne..." (1)
Fénéon n'aimait pas les empâtements.
Membre fondateur du Salon des Indépendants, Angrand avait participé à la première exposition de 1884, dans le bureau de poste temporaire installé à l'emplacement des Tuileries incendiées par la Commune - c'était le Salon où la Baignade à Asnières de Seurat avait été reléguée au buffet.
Puis Angrand fit partie du petit groupe autour du même Seurat - avec Signac, Maximilien Luce, Charles-Edmond Cross, et Dubois-Pillet le gendarme-peintre. Son atelier était situé au 47 boulevard des Batignolles, pas loin du café Guerbois, du café d'Athènes et du Chat Noir. Il était des rares vrais intimes de Seurat, qui ne révéla qu'à lui et Signac sa liaison avec Madeleine Knobloch, la jeune femme se poudrant.
Le grand Félix était tout indulgence à partir du moment où un artiste avait connu le chemin de Damas du divisionnisme. "Diversifié à l'infini pour rendre le luisant d'un wagon, le tohu-bohu d'un ciel, la furtivité de l'eau, le fouillis des herbes, son jeu atteignait à un maximum de virtuosité quand, vers 86, ce peintre adopta le système de la division scientifique du ton et annula dans l'uniforme facture néo-impressionniste ses ragoûts de pâte et ses ruses de brosse. Privés des adminicules coutumiers, ses tableaux d'abord pâtirent; leur saveur s'affaiblit, leur polychromie s'anémia; mais un surcroît de transparence, de luminosité et de justesse légitima tôt son évolution." (2)
"Opposée à la nappe chatoyante et reflétante du fleuve, une nappe de gazon se bleute par places de l'ombre d'arbres; des retombées de feuillages à peine balancés restreignent le ciel qui rosit à leur contour ; l'autre rive se quadrille de maisons rouges, de maisons blanche ; deux voiliers glissent ; l'habileté de M. Angrand à choisir ses thèmes et à les agencer est bien sensible dans cet A la Grande Jatte et dans les tableaux qui l'accompagnent" (3).
La bienveillance de Fénéon avait des limites : un an plus tôt il n'avait pas laissé passer ce qu'il estimait être l'échec d'une toile ambitieuse d'Angrand, Un accident, essai acrobatique de pointillisme nocturne...
La bienveillance de Fénéon avait des limites : un an plus tôt il n'avait pas laissé passer ce qu'il estimait être l'échec d'une toile ambitieuse d'Angrand, Un accident, essai acrobatique de pointillisme nocturne...
"...éclairée par les becs de gaz et par des globes pharmaceutiques, une foule s'accumule sur le trottoir. Le dessin s'ankylose et les teintes délinquent. Donner, en un tableau destiné à être vu à la lulière naturelle, la sensation des éclairages factices, - la tentative est intéressante et complexement ardue : plongé dans la lumière jaune du gaz, l'observateur l'estime blanche, adoptant ainsi un terme de comparaison inexact auquel vont se rapporter toutes les couleurs ; - il devient pratiquement daltonien. Et tant d'autres difficultés..." (4)
Qui aime bien châtie bien... et pourtant quel plus bel éloge, venant de Fénéon, que cette critique en argot dans le journal d'Emile Pouget : "Autre prolo : celui-là se trémousse devant un four assez chaud pour fricasser le Mont-Blanc en cinq minutes. Ca fait partie d'une série de dessins au crayon noir, de Charles Angrand. Dans ces dessins, faut pas chercher des détails : le camerluche s'est occupé que des ensembles, et il y a foutu de la poésie sans trouducuterie et du mystère sans battage." (5)
Vers la fin du siècle, Angrand retourne dans son pays de Caux natal et abandonne progressivement la couleur pour de grands dessins au crayon Conté...
"...qui glissent du noir au blanc par lentes houles impeccablement dégradées. Dans cette brume lumineuse les bêtes, les choses, les gens de la campagne apparaissent selon des formes simples qui résumaient les trouvailles de l'observateur sans garder trace de rien d'anecdotique." (6) Puis à la fin de sa vie il revient à la couleur, par le pastel.
En 1890 et 1891, Georges Seurat peint ce qui sera son dernier grand chef-d'oeuvre, Le Cirque, qu'il expose sans l'avoir fini au 8ème Salon des Indépendants...
...et avant même que le Salon ferme ses portes, Seurat meurt de la diphtérie.
Le Cirque - qui ne sera jamais terminé - fait partie des oeuvres qui marquent l'extrême limite de la grande tradition figurative, avant que la couleur prenne son autonomie, avant que les formes se fractionnent. Au moment de ce 8ème Salon le groupe des Nabis vient de se former, le cloisonnisme est à ses débuts, Van Gogh est déjà à Auvers-sur-Oise, Gauguin parti pour Tahiti, Cézanne peint les Joueurs de cartes. Et vingt ans seulement séparent les Poseuses des Demoiselles d'Avignon. Peut-on seulement imaginer, comme le demande Linda Nochlin (7) ce qu'aurait été "la face de l'art du XXème siècle (...) si Seurat, plutôt que Cézanne, était tenu pour le peintre moderniste par excellence" ?
"Avec Le Cirque," dit-elle, "ce qui est en jeu c'est le phénomène moderne du spectacle et son corollaire, la passivité du public. Le tableau parodie la production artistique, allégoriquement représentée par un numéro éblouissant de virtuosité, paralysé dans sa gestuelle, avec culbutes et sauts périlleux pour satisfaire l'assistance tenue en haleine. Jusqu'aux artistes qui paraissent figés dans le dynamisme de leurs poses, bloqués dans les arcs décrits par leurs membres, diagrammes désincarnés du mouvement. La relation des spectateurs au spectacle telle qu'elle est exposée dans Le Cirque admet d'ailleurs des grilles d'interprétation plus sinistres encore. S'ils sont là pour représenter le public des amateurs d'art, ces gens saisis dans un état proche de la transe hypnotique ne sont pas sans évoquer les masses fascinées par les maîtres qui les manipulent. On pense en les regardant à l'inquiétant roman de Thomas Mann, Mario et le magicien, à la foule de Nuremberg électrisé par Hitler ou, plus près de nous, à l'électorat américain et à ses candidats-acteurs qui énoncent leurs slogans et gesticulent avec une habilté consommée devant les caméras de télévision. Sous sa forme d'allégorie anti-utopiste, Le Cirque est dans une certaine mesure une oeuvre d'anticipation qui porte inscrite en elle la problématique sociale de son époque" (8).
Pousser Le Cirque jusqu'à Nuremberg, dira-t-on, n'est-ce pas surinterpréter ? Pourtant le concept d'allégorie anti-utopiste - inspiré à Nochlin par Ernst Bloch - s'applique aussi bien au Cirque qu'à la Grande Jatte. Le Cirque est bien une allégorie de l'art dans un monde frelaté, de la beauté sans illusion. C'est la grimace sous le sourire, la contorsion sous la grâce, le dressage au fouet sous l'éclatant tour de force. Ce fouet qui serpente, magnifié par ce que peut avoir de masochiste la technique pointilliste, c'est celui du marché de l'art en plein développement - et peut-être aussi celui des querelles intestines, de ce noeud de vipères qu'était le cercle néo-impressionniste à l'instar de touts les groupes d'avant-garde.
Si Seurat tenait tant à exposer rapidement Le Cirque, c'était aussi, on le sait, pour réaffirmer son rang dans le groupe où une concurrence feutrée l'opposait à Signac. Sur Signac, Fénéon avait publié un livre et Seurat avait fort mal pris de ne pas y être cité une seule fois. Quand le critique, pour se réconcilier formellement, vint le visiter dans son nouvel atelier il y trouva porte close alors qu'il savait pertinemment que le peintre était là. Ce que Fénéon ignorait comme bien d'autres c'est que Seurat y cachait à tous, et d'abord à sa propre famille, la naissance du fils qu'il venait d'avoir de sa maîtresse, Madeleine Knobloch.
Suivit un échange de lettres raturées et contrariées qui ne régla en rien le différend. Et au Salon de 1891 le tableau qui triompha ne fut pas Le Cirque mais Sur l'émail d'un fond rythmique, le portrait par Signac de Félix Fénéon...
Angrand joua un petit rôle dans cette brouille - il fut un des rares à rendre visite à Seurat pour le consoler après la parution du Signac de Fénéon - et il semble que Seurat l'hypersensible en ait encore été vexé (8)...
Seurat a disposé ses spectateurs, comme le voulait très probablement le prix des places au cirque Fernando, dans une stricte séparation de classes qui n'ont pas beaucoup changé en cent dix-huit ans: tout en haut les ouvriers...
...à mi-hauteur les petits-bourgeois...
...et en bas, au plus près des artistes, les riches.
En 1926, Fénéon écrit un papier à l'occasion de la mort de Charles Angrand. C'est alors qu'il se souvient : "entre la queue du cheval et le clown qui fait le saut périlleux, on voit, au Louvre, dans Le Cirque de Seurat, immédiatement derrière la banquette...
...un spectateur coiffé d'un gai haut de forme : Angrand en 1891." (9)
Hommage ironique, cette banquette de première classe pour un spectateur privilégié, Charles Angrand, l'homme du mystère sans battage.
(1) Félix Fénéon, Compte-rendu de la IIème exposition de la Société des artistes indépendants, du 20 août au 27 septembre, rue des Tuileries, in Oeuvres plus que complètes, p. 44.
(2) et (3) Félix Fénéon, Compte-rendu de la seconde exposition de la Société des Trente-Trois, La Cravache, 19 janvier 1889, in Oeuvres plus que complètes, p. 134.
(4) Félix Fénéon, Le néo-impressionnisme, L'Art moderne, 1er mai 1887, in Oeuvres plus que complètes, p. 75.
(5) Félix Fénéon, Balade chez les artisses indépendants, Le Père Peinard, 16 avril 1893, in Oeuvres plus que complètes, p. 227.
(7) Linda Nochlin, ibid. pp. 263-264.
(8) Sur toute l'affaire, lire le chapitre VII de la biographie de Fénéon par Joan Ungersma Halperin - c'est aussi à Joan Halperin qu'on doit la publication des Oeuvres plus que complètes de FF chez Droz.
(9) Félix Fénéon, B V A, in Oeuvres plus que complètes, p. 481.
hello
RépondreSupprimerjust signed up and wanted to say hello while I read through the posts
hopefully this is just what im looking for looks like i have a lot to read.
Aujourd'hui encore la classification au théâtre dépend du porte-monnaie du spectateur...
RépondreSupprimerSincèrement un vif merci pour ses retrouvailles Félix Fénéon / Charles Angrand, je vous ai découvert grâce au site des "avant-dernières choses", dorénavant je lirai régulièrement vos articles. A.P
RépondreSupprimer"Le pauvre Angrand", "d'une timidité maladive"... Il faudrait rayer toutes ces expressions qui, sinon maladroites, sont inexactes. Comme le montre l'article nécrologique que Fénéon consacra à Angrand pour Le Bulletin de la Vie Artistique du 15/04/1926 (accessible sur le site Gallica), le critique ne fréquenta le peintre que sur une période restreinte, il n'en avait qu'une vue partielle (sinon partiale: vous ne relatez pas d'ailleurs le partage des œuvres de Seurat dont il s'occupa - c'est dommage).
RépondreSupprimerMais pour répondre à une citation par une autre citation, voici le bref portrait de Fénéon qu'Angrand fit à son compagnon Luce dans une lettre datée de janvier 1914: "il est vrai que [Fénéon] est un peu mystificateur." Je vous invite d'ailleurs à lire ce courrier paru dans "Les Correspondances" (par M. Lespinasse - 1988).
Jean-Baptiste Kiya, spécialiste de Charles Angrand, critique littéraire et artistique, feuilletoniste sur témoignages.re.
https://issuu.com/orange9987/docs/les_autoportraits_de_charles_angrand_pdf2
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